Titre original :

Évaluation de la mise en place de l’IPACK dans la prise en charge analgésique des PTG

Mots-clés en français :
  • Enquête de pratiques
  • anesthésie locorégionale
  • IPACK
  • orthopédie
  • prothèse totale de genou

  • Arthroplastie
  • Prothèses de genou
  • Anesthésie locorégionale
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Arthroplastie prothétique de genou
  • Anesthésie de conduction
  • Études contrôlées avant-après
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2020LILUM096
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’IPACK (interspace between the popliteal artery and capsule of the knee) est une nouvelle anesthésie locorégionale (ALR) ciblant les branches nerveuses à destinée articulaire du genou. Nous avons comparé, chez des patients bénéficiant d’une prothèse totale de genou (PTG), la prise en charge analgésique avant et après l’introduction de l’IPACK dans le service d’anesthésie orthopédique du CHU de Lille. Méthode : Il s’agit d’une évaluation des pratiques professionnelles (EPP) type avant/après. Le groupe standard bénéficiait d’un bloc au canal des adducteurs (ACB) en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), alors que le groupe optimisé recevait un IPACK et un ACB en préopératoire. Dans les deux cas le chirurgien réalisait une infiltration locale. Le critère de jugement principal était l’échelle visuelle analogique (EVA) la plus élevée en SSPI. Les critères de jugement secondaires étaient l’EVA en postopératoire, la consommation de morphiniques per et post opératoire, la durée de passage en SSPI et la durée d’hospitalisation, ainsi que la capacité fonctionnelle postopératoire. Résultats : L’étude recueille 33 patients dans le groupe standard et 25 patients dans le groupe optimisé. Les caractéristiques de la population était semblable dans les 2 groupes. Concernant le critère de jugement principal, il existait une différence statistiquement significative sur l’EVA la plus élevée en SSPI (EVA moyenne de 1,5 dans le groupe optimisé contre 3,3, p=0,0055 IC [-3.07 ; -0.56]). Les autres résultats statistiquement significatifs concernaient l’EVA à l’arrivée en SSPI (p=0,0047 ; IC [-2.96 ; -0.56]), l’EVA à la sortie de SSPI (p=0,024 ; [-1.99 ; -0.14]), qui étaient moins élevées dans le groupe optimisé. Les doses de sufentanyl réinjectées en peropératoire étaient aussi moins importantes dans le groupe optimisé (p<0,0001 ; [-13.54 ; -4.98]) Le recours à la titration était moindre dans le groupe optimisé (p=0. 009 ; [0,06 ; 0,77]), alors que la consommation moyenne de morphine en SSPI était semblable. La consommation de morphine à J1 était significativement moindre dans le groupe optimisé (p=0,0349 ; [-17.94 ; -0.69]), alors qu’on ne retrouvait pas de différence à J2. Conclusion : Malgré quelques biais méthodologiques de cette EPP, l’approche optimisée par IPACK et ACB semble procurer une meilleure analgésie, avec une épargne morphinique certaine en per et postopératoire précoce. Les effets semblent s’estomper à J2.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Alluin, Arnaud

AUTEUR

  • Ghewy, Pierre
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