Titre original :

Impact sur la qualité de vie de l’analgésie loco-régionale chez les patients douloureux chroniques : une étude observationnelle rétrospective

Mots-clés en français :
  • Douleur chronique
  • analgésie loco-régionale
  • qualité de vie

  • Douleur chronique
  • Analgésie
  • Anesthésie locorégionale
  • Patients -- Satisfaction
  • Douleur chronique
  • Analgésie
  • Anesthésie de conduction
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2020LILUM187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La SFAR et la SFETD recommandent de recourir à l’ALR pour la prise en charge de la douleur chronique en cas de résistance au traitement systémique bien conduit. Peu d’études ont évalué l’intérêt de l’ALR chez le douloureux chronique. L’objectif de l’étude était d’évaluer son impact sur la qualité de vie à un mois chez des patients douloureux chroniques. Méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique, observationnelle, rétrospective au CHU de Lille (Juin 2019 à Janvier 2020). Étaient inclus les patients douloureux chroniques en échec du traitement conventionnel ayant bénéficié d’une ALR. Les patients ont rempli un questionnaire avant et un mois après la procédure contenant des scores évaluant la fonctionnalité et l’amélioration globale de l’état santé du patient après l’intervention selon l’échelle PGIC “Patient global Impression of Change” correspondant au critère principal de notre étude, le confort de vie et la vulnérabilité psychosociale (EQ5D, HAD), l’intensité de la douleur (EN) et la composante neuropathique (DN4). Résultats : Soixante patients ont bénéficié de l’ALR. Trente patients ont complété le deuxième questionnaire 1 mois après la procédure avec 51,7%, IC 95% [32,5% ; 70,1%] des patients qui ont présenté une amélioration de leur qualité de vie (PGIC ≤ 4). Parmi eux, il existait une amélioration significative des scores EQ5D p=0,004, HAD total p=0,01, HAD Anxiété p=0,03 et l’EN de la douleur p=0,01. Conclusion : l’ALR semble améliorer la qualité de vie de plus de la moitié des patients sur une période d’un mois. Le meilleur confort de vie pourrait être lié à une amélioration de la qualité d’analgésie et une réduction de la vulnérabilité affective.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lebuffe, Gilles

AUTEUR

  • Gagneuil, Arsène
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