Titre original :

Impact de l’utilisation de l’échographie « point of care » sur la durée de séjour aux urgences dans la prise en charge de la colique néphrétique (étude ECHOLINE CHRONO)

Mots-clés en français :
  • Urgences
  • colique néphrétique
  • durée séjour
  • échographie point of care

  • Coliques néphrétiques
  • Hôpitaux -- Durée du séjour
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Colique néphrétique
  • Échographie
  • Durée du séjour
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM095
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/04/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les urgences font preuve d’une augmentation croissante de leur fréquentation. La colique néphrétique est un motif fréquent de consultation aux urgences. Sa prise en charge peut être longue en raison des temps d’attente cumulatifs des examens biologiques ou d’imagerie. Réaliser une échographie précoce lors d’une suspicion de colique néphrétique permettrait d’optimiser ce temps d’attente et de raccourcir la durée de séjour globale du patient. Méthode : Une étude prospective interventionnelle a été réalisée aux urgences de l’hôpital Saint Vincent de Paul pendant 9 mois. Les patients majeurs présentant une colique néphrétique et n’ayant pas de critères pour une forme compliquée étaient inclus. Ils étaient randomisés dans deux groupes : un groupe témoin dont la prise en charge était celle usuellement faite aux urgences et un groupe expérimental bénéficiant d’une échographie par l’urgentiste en même temps que l’examen clinique. La durée de séjour globale des deux groupes a été comparée. La durée entre chaque étape de la prise en charge a été analysée afin de déterminer les facteurs favorisant l’allongement du séjour aux urgences. Enfin la satisfaction de la prise en charge par le patient et la satisfaction à la pratique de l’échographie point of care par l’urgentiste ont été recueillies. La pertinence de l’échographie par l’urgentiste a aussi été recherchée. L’analyse présentée est une analyse intermédiaire effectuée à 4 mois. Résultats : L’analyse comprenait 36 patients, dont 19 patients dans le bras expérimental, et 17 dans le bras témoin. La durée moyenne de séjour aux urgences était de 233.3 minutes (+/- 71) dans le bras témoin et 296.5 minutes (+/- 208,4) dans le bras expérimental. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes (p-valeur = 0.86). Les délais moyens étaient relevés entre l’arrivée au SAU et le premier contact médical puis entre le premier contact médical et la réalisation du bilan biologique et de la BU, les résultats de bilan biologique, la réalisation du scanner, l’avis urologique, la clôture médicale. Concernant ces durées, il n’y avait aucune différence significative entre les deux groupes (p-valeur ≥ 0,23). La satisfaction moyenne du patient était de 39.2/50 dans le bras témoin et de 41.1/50 dans le bras expérimental. La satisfaction ne variait pas significativement entre les deux groupes (p-valeur = 0.46). A propos de l’échographie réalisée par l’urgentiste, la sensibilité était de 80% (IC95% = [28.4% ; 99.5%]) et la spécificité était de 76.9% (IC95% = [46.2% ; 95.0%]). La VPP était de 57.1% (IC95% = [18.4% ; 90.1%]) pour une VPN de 90.9% (IC95% = [58.7% ; 99.8%]). Conclusion : L’échographie par l’urgentiste n’impacte pas sur la durée de séjour aux urgences chez les patients présentant une colique néphrétique. Il n’y a pas de différences significatives dans les différents délais de prise en charge entre les deux groupes. La satisfaction des patients est bonne et identique dans les deux groupes. Les médecins urgentistes ont une technique échographique satisfaisante. L’analyse reste intermédiaire et des résultats significatifs pourraient être obtenus dans notre

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Duga, Hervé

AUTEUR

  • Nguyen, Priscilla
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