Titre original :

Certificat de non contre indication à la pratique de la plongée loisir : perception de sa nécessité chez les plongeurs, les encadrants et les médecins

Mots-clés en français :
  • Certificat de non contre indication
  • FFESSM
  • réglementation
  • médecine hyperbare
  • médecine du sport
  • plongée loisir
  • plongée sous-marine

  • Plongée sous-marine
  • Sportifs -- Examens médicaux
  • Aptitude sportive
  • Certificats médicaux
  • Plongée
  • Consultation médicale
  • Aptitude physique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM112
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/05/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Le décret n°2016-1157 du 24 Août 2016 du Code du Sport autorise dorénavant la délivrance d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique sportive valable 03 ans. La plongée sous-marine loisir en scaphandre autonome n’est pas concernée par ce décret étant donné qu’elle est considérée comme un sport à risques. La visite de non-contre-indication annuelle est obligatoire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la perception qu’ont les plongeurs, encadrants et médecins vis-àvis de la nécessité de cette visite médicale. Méthode : Une étude observationnelle transversale quantitative et semi qualitative à été réalisée. Des questionnaires ont été diffusés au sein de chaque club de plongée français par le biais d’un groupe de conversation. Les médecins ont été sollicité par le biais d’une présentation orale lors d’une assemblée générale régionale de la commission médicale et de prévention. Les analyses statistiques ont été réalisées avec la participation de l’unité d’aide statistique du CHU de Lille. Résultats : 1470 questionnaires ont été recueillis. 603 questionnaires de plongeurs non encadrants, 826 questionnaires de plongeurs encadrants et 41 questionnaires de médecins. Les critères de sexe, d’âge, d’IMC suivent une loi normale. 77,06% des plongeurs non encadrants et 74,85% des plongeurs encadrants pensent que la visite de non-contre-indication est nécessaire. Néanmoins, moins de 19,54% des plongeurs non encadrants ne sont pas favorable à la réalisation d’un auto-questionnaire ce qui est significativement différent (p<0.05) des 28,75% de plongeurs encadrants qui n’y sont pas favorables. 92,68% des médecins interrogés considèrent cette visite comme utile, pour dépister de nombreuses contre-indications et délivrer des messages de prévention. La présence d’un médecin référent au sein de chaque club permet d’orienter plus efficacement les plongeurs vers un médecin et la délivrance de message de prévention est facilitée. Conclusion : Les plongeurs, encadrants et médecins sont favorables à la poursuite de la visite de noncontre- indication. Il persiste tout de même un sentiment d’invulnérabilité des plongeurs malgré la conscience d’une activité à risque. Le développement d’une lettre d’information systématique avec l’analyse de chaque accident de plongée et le retour d’expérience du plongeur pourrait permettre de délivrer des messages de prévention ciblés sous un nouveau format.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Decrucq-Parmentier, Erika

AUTEUR

  • Plevert, Thomas
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