Titre original :

Devenir des patients fumeurs suivis par téléphone à la Maison de Santé de Landas

Mots-clés en français :
  • Sevrage tabagique
  • maison de santé pluriprofessionnelle
  • suivi téléphonique
  • motivation
  • médecine générale

  • Tabagisme -- Thérapeutique
  • Fumeurs
  • Consommation de tabac
  • Communication téléphonique
  • Maisons de santé
  • Arrêt de la consommation de tabac
  • Arrêter de fumer
  • Téléphone
  • Centres de santé communautaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM109
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Le tabagisme est un problème de santé publique majeur. En France, la prévalence des fumeurs quotidiens et occasionnels est de 32%. Le tabac est la première cause de mortalité évitable avec 75000 décès chaque année. L’objectif du travail était de montrer si un suivi des patients par téléphone avait un impact sur la motivation à l’arrêt, la consommation et sur le sevrage tabagique effectif. Puis, l’efficacité et la reproductibilité de la méthode de suivi ont été évaluées. Méthode : Étude observationnelle, quantitative, descriptive et monocentrique auprès de patients fumeurs de la MSP de Landas, en cours ou non de sevrage, de novembre 2018 à juin 2019. Un état des lieux du tabagisme a été réalisé grâce à un suivi par questionnaires téléphoniques. L’analyse des caractéristiques des patients a consisté en une analyse descriptive de chacune des variables recueillies, avec mention des effectifs et des pourcentages pour les patients de variables qualitatives. Résultats : Parmi les 61 patients recrutés, 82% ont été inclus lors du 1er questionnaire (50 patients). Puis 69% des patients ont répondu au 2nd questionnaire (42 patients). On observait une « tendance à une stabilité de la motivation » 3 patients déclaraient être « énormément motivés » à arrêter de fumer au début pour 1 seul patient à 6 mois. Une « tendance » à une diminution de la consommation de tabac » pour 19 patients. Trois patients avaient arrêté de fumer au début de l’étude puis 5 patients 6 mois plus tard. La méthode de suivi utilisée était intéressante mais a engendré une accroche variable et modérée des patients par l’obtention de perdus de vue, risquant de provoquer un essoufflement de l’étude à terme. Des améliorations sont alors à apporter à cette méthode. Conclusion : Malgré une certaine réticence de la part des patients, nos résultats sont encourageants et incitent à poursuivre et perfectionner la méthode de suivi. Le développement d’interventions adaptées, des méthodes de recrutements pro actives, des stratégies de suivi nécessitant un contact accru avec les participants ainsi que la sensibilisation systématique des patients au programme d’éducation thérapeutique au sevrage sont à développer. Le tabagisme est un sujet vaste et complexe qui nécessite un accompagnement tout aussi complexe !

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Duriez, Sylvain

AUTEUR

  • Desrumaux, Sophie
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