Titre original :

Vécu et stratégies d’adaptation des patients en zone médicalement sous-dotée

Mots-clés en français :
  • Zone médicalement sous-dense
  • zone médicalement sous-dotée
  • zone médicalement sous-équipée
  • zone rurale
  • désert médical
  • sociologie

  • Zones sous-médicalisées
  • Accessibilité géographique aux services de santé
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Focus groups
  • Zone médicalement sous-équipée
  • Accessibilité des services de santé
  • Disparités d'accès aux soins
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Groupes de discussion
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM108
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte : En 2018 en France, 3,8 millions de personnes vivaient en région sous-dotée, soit 5,7% de la population. Ils avaient accès à moins de 2,5 consultations/an/habitant. Paradoxalement, les soins primaires prônent pourtant l’égalité pour l’accès aux soins. La surmortalité au sein de la communauté d’agglomération Maubeuge-Val de Sambre, tous âges, tous sexes et toutes causes confondues atteignait 29% par rapport au niveau national. Objectifs et méthodes : L’objectif était de découvrir le vécu, les attentes et les adaptations des patients vivant en zone sous-dotée à partir d’un modèle marqué par la difficulté d’accès aux soins : Maubeuge et sa zone péri-urbaine. Une étude en recherche qualitative par entretiens semi-dirigés avec analyse par théorisation ancrée a été réalisée. Résultats : Les focus group étaient des exutoires permettant le soulagement et le partage de nombreux griefs. L’attente était interminable et les consultations expéditives, facteur de pénibilité. Médecin comme patients étaient arrivés à saturation. La dépendance sociale était marquée. Les patients développaient des stratagèmes et alternatives pour tenter de conserver leurs habitudes profondément ancrées. La déshumanisation du système de santé contrastait avec la puissance de la relation malade-médecin. Leur autonomie et leur solidarité étaient exemplaires. Ils faisaient preuve de résilience. Conclusion : Ne pas avoir de médecin traitant semblait être un marqueur de précarité. Être malade était une double peine. Vivre en zone sous-dotée était donc une bonne raison de prioriser sa santé et de développer compétences et résiliences. Se fonder sur l’expérience des patients permettrait de proposer des aides pertinentes et de redynamiser au mieux le territoire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bardoux, Alain

AUTEUR

  • Deblock, Stephanie
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