Titre original :

Prise en charge du patient diabétique de type 2 âgé de 18 à 60 ans sans comorbidité : évaluation des pratiques professionnelles des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais après non atteinte de l’objectif glycémique sous Metformine seule

Mots-clés en français :
  • Diabète
  • sulfamides
  • inhibiteurs de la DPP-4
  • guide de bonnes pratiques

  • Diabète non-insulinodépendant
  • Diabète non-insulinodépendant
  • Inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase IV
  • Sulfamides hypoglycémiants
  • Médecine -- Pratique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Diabète de type 2
  • Inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidase IV
  • Sulfamides
  • Guides de bonnes pratiques cliniques comme sujet
  • Pratique professionnelle
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM085
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Le diabète est une maladie à forte prévalence en France, qui expose à de nombreuses complications et en fait un enjeu de santé publique. Le traitement de 1ère intention chez le sujet de 18 à 60 ans repose sur les règles hygiénodiététiques. Si elles sont insuffisantes, un traitement par Metformine est indiqué. En cas d’échec, la prise en charge diverge selon les différentes recommandations. Quelles classes thérapeutiques prescrivent les médecins généralistes et quels items motivent la prescription ? Méthode : cette étude prospective, observationnelle a été réalisée au moyen d’un questionnaire informatisé via un lien vers le site sécurisé Sphinx, rempli entre le 13/06/2019 au 09/09/2019 par les médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais. Résultats : 195 médecins ont répondu au questionnaire. 92.3% des praticiens mettaient en place une bithérapie après échec de la Metformine, 44.6% proposaient une prise en charge diététique. En cas de prescription d’une bithérapie, 48.2% des médecins choisissaient les IDPP4, 28.2% les sulfamides et 23.6% les autres classes thérapeutiques. Ce choix était motivé par le profil du patient (52.3%), le taux d’HbA1c (49.7%), l’expérience (48.2%), les effets indésirables (40.0%) et les recommandations HAS (38.5%) et SFD (35.4%). Les médecins prenant en compte les recommandations HAS (p<0.001) et le coût (p=0.009) prescrivaient les sulfamides, alors que les médecins MSU (p=0.038), prenant en compte la galénique (p<0.001), les effets indésirables (p=0.002), et les recommandations SFD (p<0.001) prescrivaient des IDPP4. Conclusion : La prescription d’une thérapeutique antidiabétique est très complexe et liée à plusieurs facteurs. Les récentes études ont prouvé la sécurité cardiovasculaire des IDPP4. Avec l’arrivée de nouvelles molécules à visée antidiabétique, il serait intéressant de trouver un consensus entre la HAS et la SFD.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Franck, Ammeux

AUTEUR

  • Marrant, Hombeline
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