Titre original :

Lancement d’un observatoire de l’activité des jeunes médecins généralistes dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • démographie médicale
  • exercice ambulatoire
  • médecine générale
  • installation
  • exercice rural

  • Démographie médicale
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM084
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/04/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les soins primaires connaissent actuellement une double révolution : démographique et générationnelle. L’offre de soin actuelle est perturbée par une inégale répartition des médecins, en particulier généralistes, sur le territoire français. L’urgence, et la nécessité, de comprendre les aspirations socioprofessionnelles des jeunes médecins généralistes paraît indispensable pour façonner le système de soin, et le rendre conforme à leurs désirs. Cette étude s’est intéressée aux facteurs influençant les souhaits d’installation des nouveaux médecins généralistes dans le Nord-Pas-de-Calais. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, transversale et descriptive sur la promotion d’internes de médecine générale ayant débuté leur TCEM à la faculté de médecine de Lille en novembre 2015. Un questionnaire initial leur a été adressé par mail et via les réseaux sociaux en novembre 2018, un questionnaire de suivi à 1 an leur a été distribué selon les mêmes conditions en octobre 2019. Résultats : Le taux de participation en 2018 était de 41,1 % : 60 sur une population cible de 146 médecins. L’âge moyen des répondants était de 28 ans. Ils vivaient en couple pour 70% d’entre eux avec un conjoint actif. Les femmes étaient majoritaires (68 %). Ils n’avaient souvent pas d’enfant (87 %). Ils vivaient dans le Nord pour 90 % d’entre eux, en milieu urbain (85 %). Ils étaient propriétaires dans 43 % des cas. Près d’un tiers (30 %) des répondants avaient soutenu leur thèse avant la fin du TCEM. En Novembre 2018, 60 % des répondants étaient remplaçants. Le questionnaire de suivi en octobre 2019 a obtenu un taux de réponse de 20 % : 28 médecins sur 146. Leur activité se constituait de remplacements pour 64 % des répondants. Ils étaient satisfaits de ce statut car ils se sentaient libres dans le choix du lieu de l’exercice (83 %), dans le choix de la gestion du temps de travail (95%) et dans la gestion des congés (89 %). L’éviction de la gestion logistique du cabinet les soulageait également (89 %). Ils appréciaient de pouvoir acquérir leur propre expérience professionnelle et d’étoffer leurs connaissances pour 89 % d’entre eux. Les freins à l’installation étaient matérialisés par la perception de la formation initiale non adaptée (89%), la faible protection sociale (89 %), les contraintes administratives (94 %) et fiscales du cabinet (83 %). On constatait un attrait vers le milieu rural, puisque 39 % exerçaient en milieu semi-rural, et 14,4 % en milieu rural. Le milieu rural était décrié pour l’éloignement des commerces de proximité (89 %) et le manque de services pour les enfants (89 %). Conclusion : Cette étude permet d’établir de nombreuses propositions afin d’encourager les jeunes médecins généralistes à s’installer en secteur libéral. L’écoute de cette nouvelle génération de médecins généralistes doit permettre de forger les modalités de l’exercice médical futur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Duriez, Sylvain

AUTEUR

  • Lefevre, Loïc
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