Titre original :

Médicaments potentiellement inappropriés les plus prescrits dans les EHPAD du Nord-Pas-de-Calais selon la liste de Laroche

Mots-clés en français :
  • médicaments potentiellement inappropriés
  • EHPAD
  • personnes âgées
  • Laroche
  • Hauts-de-France

  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Prescription médicamenteuse
  • Maisons de retraite médicalisées
  • Liste de médicaments potentiellement inappropriés
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM082
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La population française est vieillissante, le nombre de personnes âgées polypathologiques et polymédiquées vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est en constante augmentation. Une prescription adaptée leur est nécessaire. Les médicaments potentiellement inappropriés (MPI) sont des médicaments ayant un rapport bénéfice/risque défavorable. Laroche et al. ont définit en 2007 une liste de MPI à éviter chez les personnes âgées. L’objectif de l’étude était de détailler les MPI les plus prescrits dans les EHPAD du Nord-Pas-de-Calais (NPDC). Méthode : étude de cohorte, épidémiologique, observationnelle, descriptive, rétrospective sur 9 EHPAD du NPDC entre le 01/05/2016 et le 30/04/2017. Les traitements des patients relevés et recodés selon la classification internationale Anatomique, Thérapeutique et Chimique (ATC) ont été comparés à la liste de Laroche. Le critère de jugement principal était le nombre de MPI reçus. Résultats : 616 patients ont été étudiés dont 81,5% de femmes (n=502) et 18,5% d’hommes (n=114) pour une moyenne d’âge de 88,5 ans. Parmi eux, 56,3% (n=347) recevaient au moins un MPI classifié dans la liste de Laroche. Parmi les MPI prescrits, 56,43% étaient des benzodiazépines et apparentés à demi-vie courte prescrits chez 42% des patients, 8,50% étaient des antihistaminiques H1 prescrits chez 6.3% des patients et 5,01% étaient des inhibiteurs de canaux calciques prescrits chez 3.7% des patients. Le seul facteur influençant statistiquement la prescription des benzodiazépines à demi-vie courte était la dépendance du patient selon la grille AGGIR. L’augmentation d’un point sur l’échelle de GIR augmentait le risque de prescription de benzodiazépine de 16,1% (OR=1,161 ; IC 95% (1,012 ;1,332) ;p=0,03). Il n’a pas été retrouvé de lien statistique entre l’âge, le sexe, la démence, la dépendance du patient et la prescription des antihistaminiques H1. L’âge du patient faisait diminuer le risque de prescription d'inhibiteurs des canaux calciques de 9,1% (OR=0,913; IC 95% [0,848;0,983]; p=0,02). Conclusion : Les résultats de l’étude ont retrouvé une prescription de MPI encore importante dans les EHPAD du NPDC. Les résultats, concordants avec la littérature imposent la révision régulière de l’ordonnance chez la personne âgée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Dubois, Nicolas
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