Titre original :

Curiethérapie du dôme vaginal dans les cancers de l’endomètre classés à risque intermédiaire de récidive après hystérectomie : résultats cliniques après une planification dosimétrique unique

Mots-clés en français :
  • Cancer de l’endomètre
  • curiethérapie
  • risque intermédiaire
  • récidives locales

  • Endomètre
  • Vagin
  • Curiethérapie
  • Traitement adjuvant
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs de l'endomètre
  • Tumeurs de l'endomètre
  • Curiethérapie
  • Radiothérapie adjuvante
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2020LILUM075
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La curiethérapie du dôme vaginal est le traitement adjuvant recommandé chez les patientes opérées d’un cancer de l’endomètre classé à risque intermédiaire de récidive. Nous avons évalué les résultats de la curiethérapie à haut débit de dose après une planification dosimétrique unique réalisée lors de la première séance de traitement. Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur toutes les patientes irradiées de façon consécutive au centre Oscar Lambret entre 2012 et 2015 après hystérectomie, pour lesquelles une indication de curiethérapie adjuvante du dôme vaginal avait été retenue en réunion de concertation pluridisciplinaire. Lors de la première séance de curiethérapie, un fiduciel était implanté au niveau de la cicatrice du fond vaginal avant la mise en place de l’applicateur, puis une planification dosimétrique était réalisée. Lors des séances ultérieures, un contrôle radiographique permettait d’apprécier la distance entre ce fiduciel et l’applicateur, et de valider le traitement en s’affranchissant de la réalisation d’une nouvelle dosimétrie. Nous avons analysé le contrôle local (vaginal), la survie globale, la survie sans récidive, ainsi que les toxicités aigües et tardives. Le contrôle local a été évalué en tenant compte de l’incidence cumulée des récidives locales estimée par la méthode des risques compétitifs. Les analyses de survie ont été réalisées grâce à la méthode de Kaplan-Meier. Résultats : Nous avons inclus 250 patientes, parmi lesquelles 208 étaient considérées à risque intermédiaire haut de récidive en post-opératoire. Après un suivi médian de 56 mois, l’incidence cumulée de récidive locale était de 4,8% à 3 ans (IC95% : 2,8-8,3) et 7,8% à 5 ans (IC95% ; 4,8-12,6). La survie globale à 5 ans était de 86,2% (IC 95% : 80,6-90,3) et la survie sans récidive à 5 ans de 77,5% (IC95% :71,1-82,7). Des toxicités aigües sont survenues chez 20 patientes (8%), parmi lesquelles 2 patientes ont présenté des toxicités de grade ≥3. Une seule patiente (0,4%) a présenté une toxicité tardive de grade ≥3. Conclusion : Nos résultats retrouvent un taux de récidive local supérieur de 3 à 4% par rapport à celui retrouvé dans la littérature, expliqué en grande partie par la sélection différente de nos patientes. L’estimation de la survie globale est en revanche similaire aux données publiées, ce qui évoque l’efficacité des traitements de rattrapage et le faible impact des récidives locales sur la survie. L’intégration de données moléculaires aux facteurs de risque cliniques et pathologiques actuels devrait permettre une sélection plus précise des patientes qui tireront bénéfice des traitements adjuvants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Le Tinier, Florence

AUTEUR

  • Scouarnec, Cyrielle
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