• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2020LILUM067
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/04/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La téléexpertise permet à un médecin de contacter un autre médecin par l’intermédiaire des technologies de la communication. Depuis le 10 février 2019, les actes de téléexpertise sont rémunérés par l’Assurance maladie dans certaines conditions. Les patients atteints de la maladie de Parkinson sont concernés par cette réforme. De plus, les symptômes moteurs de leur maladie compliquent l’accès à un avis spécialisé, alors qu’il a été démontré qu’une prise en charge neurologique améliorait la qualité de vie de ces patients. La téléexpertise pourrait pallier leurs difficultés de déplacement. L’adhésion des patients est indispensable à la mise en place d’un tel dispositif. Le but de cette étude est d’évaluer si les patients sont prêts à intégrer la téléexpertise dans leur parcours de soins et ce qu’ils en attendent. Méthodes : Une étude qualitative concernant 15 patients atteints de la maladie de Parkinson sans démence et sans dysarthrie. Les verbatims ont été recueillis par entretien téléphonique et l’analyse a été réalisée à l’aide du logiciel NVivo12®, avec triangulation des données. Résultats : Les patients considèrent la téléexpertise comme un moyen d’améliorer la qualité et la rapidité d’accès aux soins. La communication entre médecin généraliste et médecin spécialiste permet une prise en charge personnalisée et pertinente. Ils craignent cependant une perte d’humanité, et soulignent les difficultés techniques et organisationnelles d’un tel dispositif. Conclusion : Les patients sont prêts à intégrer la téléexpertise dans leurs parcours de soins, sans pour autant se substituer totalement aux consultations en présentiel. Elle représente un moyen novateur d’éviter la rupture dans la continuité des soins lorsque les délais de rendez-vous avec un médecin spécialiste sont de plusieurs mois, et favorise la prise de décision collégiale. Reste à démocratiser cette technologie dans le milieu médical et à développer une collaboration interprofessionnelle.

Résumé traduit

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