• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2020LILUM057
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 25/03/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Devant une couverture vaccinale nationale des nourrissons insuffisante, 11 vaccins du nourrisson ont été rendus obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. La communication avec les familles autour de cette mesure est donc un enjeu important. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l’utilisation de ressources pédagogiques par les médecins généralistes dans la vaccination du nourrisson. Méthode : Étude descriptive observationnelle. Auto-questionnaire envoyé par e-mail. Résultats : Courant mars 2019, 400 réponses ont été obtenues, 397 ont été analysées. Les médecins étaient favorables à 83,9% à l’extension de l’obligation vaccinale et le premier élément constaté était la diminution du retard dans l’application du calendrier vaccinal, suivi d’une population mieux informée. Ils étaient globalement à l’aise dans la communication, mais nettement moins concernant certains thèmes. Ils étaient 71% (IC 95% [66,5 ; 75,5]) à utiliser une ou plusieurs ressources pédagogiques ; avant tout les ressources matérielles pour 83,4%. Ils en étaient majoritairement satisfaits (95,3%) sur le plan pédagogique. Ceux n’utilisant par les sites web (30,2%), les méconnaissaient ou n’en voyaient pas l’utilité. Parmi les éléments pouvant avoir un impact favorable sur la couverture vaccinale, les médecins citaient les campagnes de sensibilisation grand public (78,3%), devant un site institutionnel unique centralisant les informations (36,3%). Les médecins utilisateurs de ressources étaient proportionnellement plus favorables à la mesure (p=0,02), et plus demandeurs en actions de promotion vaccinale (p=0,01), que leurs confrères. Conclusion : Le recours aux ressources pédagogiques des médecins généralistes est hétérogène. Il devrait se développer au travers d’outils fiables et faciles d’utilisation. L’obligation vaccinale a été bien accueillie, mais les pouvoirs publics et les médecins auront à poursuivre leurs efforts d’information et de communication.

Résumé traduit

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