Titre original :

L’endométriose vue par les médecins généralistes, du diagnostic à la prise en charge : état des lieux des pratiques en France

Mots-clés en français :
  • endométriose
  • médecins généralistes
  • diagnostic
  • prise en charge

  • Endométriose
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Endométriose
  • Diagnostic précoce
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM058
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/03/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’endométriose est une maladie chronique caractérisée par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. Sa prévalence est estimée entre 2 et 10% des femmes mais reste difficile à évaluer précisément. En France, les médecins généralistes participent au suivi gynécologique des patientes. Il est donc important qu’ils puissent évoquer un diagnostic d’endométriose et entreprendre les traitements de première intention précocement. Objectif : Déterminer les pratiques actuelles des médecins généralistes exerçant en France concernant le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose. Matériels et méthodes : 138 médecins généralistes installés en France ont participé à l’enquête sous forme de questionnaire anonyme qui portait sur le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose. Les questionnaires ont été recueillis soit par voie postale via une liste de médecins tirés au sort, soit via un questionnaire en ligne. Résultats : Une majorité de femmes généralistes a répondu à notre enquête. Les douleurs pelviennes et les dysménorrhées sont les signes fonctionnels d’endométriose les plus cités (61 et 60%). 40% citent les dyspareunies profondes et 31% l’infertilité. En cas de suspicion d’endométriose, seuls 50% des médecins souhaitaient réaliser un examen gynécologique et une imagerie. 39,7% demandaient une échographie et 42% orientaient les patientes vers un radiologue expérimenté dans le diagnostic d’endométriose. En cas de diagnostic fortuit chez une patiente asymptomatique, 62% des médecins adressaient leur patiente à un spécialiste. Chez une patiente symptomatique, ce taux passe à 68% sans test thérapeutique au préalable. Seuls 29% des médecins interrogés font un test thérapeutique. Les praticiens ayant plus d’expérience dans la pratique de la gynécologie et une formation plus importante dans ce domaine semblaient mieux armés pour la prise en charge de ces patientes. Conclusion : Les médecins généralistes de notre étude ne semblaient pas tous suffisamment armés pour que cela leur permette d’effectuer un diagnostic et une prise en charge de premier recours des patientes souffrant d’endométriose. Ce manque de sensibilisation participe probablement au retard diagnostique dans cette pathologie. La multiplication des formations médicales continues sur le sujet permettrait sans doute d’améliorer les pratiques des médecins généralistes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Delsert, Marianne
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