Titre original :

Bigorexie et course à pied : prévalence parmi les athlètes licenciés dans le Nord et Pas-de-Calais en 2019

Mots-clés en français :
  • course à pied
  • sport
  • addiction
  • bigorexie
  • dépendance
  • médecin généraliste

  • Bigorexie
  • Course à pied
  • Comportement toxicomaniaque
  • Course à pied
  • Athlètes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM050
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/03/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Depuis septembre 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnait la bigorexie, la dépendance au sport, comme pathologie. De nombreuses études ont montré qu’un exercice physique déraisonnable n’était pas sans risque psychopathologique. Depuis quelques années la course à pied, pratiquée sous différentes formes, connaît un engouement important. Nous nous sommes intéressés à la prévalence de coureurs à pied licenciés à la Fédération Française d’athlétisme (FFA) dépendant au sport. Nous avons comparé cette prévalence en fonction de l’encadrement des coureurs (club FFA, club associatif ou pratique libre). Nous avons dressé un profil des athlètes dépendants. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale multicentrique, réalisée via un questionnaire en français anonyme et informatisé, envoyé à plusieurs clubs licenciés à la FFA, à des clubs associatifs et à des coureurs pratiquant la course à pied de manière libre du Nord et du Pas-de-Calais, de Mars 2019 à Juin 2019. Le critère de jugement principal était l’échelle Exercise Addiction Inventory (EAI). Résultats : Nous avons recueilli 570 questionnaires. Ces coureurs se divisaient en 182 athlètes licenciés (31,9%), 208 athlètes pratiquant dans un club (36,5%) et 182 qui couraient de manière non encadrée (31,6%). Parmi les 182 coureurs licenciés à la FFA, 32 athlètes ont répondu aux questionnaires avec des scores supérieur ou égal à 24 montrant une addiction à la course à pied, soit une prévalence de 17,6% d’athlètes dépendants à la course à pied. Au niveau des clubs non fédéraux, sur 208 coureurs, 35 présentaient une dépendance soit une prévalence de 16,8%. Enfin au niveau des personnes pratiquant la course à pied de manière libre, 14 sur les 180 sujets présentaient une dépendance soit 7,8%. Conclusion : Dans cette étude nous observons un risque plus important de dépendance à la course à pied lorsqu’elle est pratiquée dans un club par rapport à une pratique non encadrée et peu importe la forme du club. Cette dépendance touche tous les individus, quelle que soit le genre, l’âge ou la situation socio-professionnelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Durand-Cheval, Michèle

AUTEUR

  • Leroux, Corentin
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