Titre original :

Influence du phénotype rhinosinusien sur la réponse pulmonaire aux biothérapies chez les asthmatiques sévères

Mots-clés en français :
  • asthme
  • rhinosinusite chronique
  • biothérapie

  • Asthmatiques
  • Biothérapie
  • Rhinite
  • Asthme
  • Biothérapie
  • Sinusite
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
  • Identifiant : 2020LILUM069
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes au lourd impact médico-économique. Les biothérapies sont des anticorps monoclonaux ciblant la voie immunitaire Th2. Elles ont révolutionné la prise en charge de l’asthme sévère allergique et/ou hyperéosinophilique. L’asthme et la rhinosinusite chronique (RSC) sont fréquemment associés et partagent la même physiopathologie. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact du phénotype rhinosinusien sur la réponse pulmonaire au traitement par biothérapie. L’objectif secondaire était d’évaluer l’efficacité de ces traitements sur la maladie rhinosinusienne. Matériel et Méthodes : Nous avons mené une analyse rétrospective descriptive dans le Service de Pneumologie et Allergologie du CHU de Lille. Les patients inclus présentaient un asthme sévère éligible à une biothérapie ciblant les IgE (n=39) ou l‘IL-5 (n=37) sur une période d’au moins six mois. Résultats : Dans le groupe traité par anti-IgE, la diminution entre M0 et M6 de la consommation en corticoïdes per os (-3025,0 contre -973,0 ; p=0,001) et du nombre d’exacerbations respiratoires (-6,1 contre -1,0 ; p=0,009) était plus importante dans le groupe RSC+ que dans le groupe RSC-. Dans le groupe traité par anti-IL-5, aucune différence de réponse pulmonaire selon le phénotype rhinosinusien n’était mise en évidence. Il n’y avait pas d’amélioration significative des critères cliniques rhinosinusiens après 6 mois de traitement quelle que soit la biothérapie. Conclusion : Dans notre étude, la présence d’une RSC était associée une meilleure réponse pulmonaire à une biothérapie anti-IgE. L’hyperéosinophilie sérique semblait présager d’une plus grande efficacité du traitement quel que soit la biothérapie utilisée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mortuaire, Geoffrey

AUTEUR

  • Coutand, Claire
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