Titre original :

Épidémiologie des immunoadsorptions en France en pédiatrie

Mots-clés en français :
  • immunoadsorption
  • transplantation rénale
  • syndrome néphrotique
  • encéphalite auto-immune
  • neuropathie optique inflammatoire
  • myasthénie

  • Immunoadsorption
  • Enfants -- Soins
  • Techniques d'immunoadsorption
  • Pédiatrie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM063
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/03/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L'immunoadsorption (IA) est une technique extracorporelle indiquée dans l’épuration des substances plasmatiques immunes. Les indications sont multiples dans divers domaines de pédiatrie. Ce travail est motivé par l'émergence récente de l'IA et d'une Evidence Based Medecine (EBM) limitée. L'objectif de l’étude est de décrire les pratiques de l'IA en France en pédiatrie. Matériels et méthodes : Cette étude est rétrospective, observationnelle, descriptive et multicentrique, incluant 10 centres hospitaliers français. Les critères d'inclusion sont tous les patients suivis dans des services de pédiatrie et ayant bénéficié de séances d'IA du 1er février 2011 au 31 octobre 2018. Cette étude rapporte les indications, le type de service et le spécialiste pratiquant l’IA, l'âge à l'initiation, le nombre de séances, la substitution en immunoglobulines et la survenue d'événements indésirables. Le traitement est défini comme efficace, en échec ou en dépendance. Résultats : Dans notre étude, 82 patients étaient inclus. Concernant les indications, 53,7% étaient néphrologiques, 42,7% neurologiques et 3,7% autres. Pour 68 patients (82,9 %), les IA étaient introduites en deuxième ligne de traitement. Pour 80 patients (97,6 %), la substitution en immunoglobulines IV était systématique. Les causes d’arrêt des IA étaient l'efficacité pour 47 patients (57,3 %), l'échec pour 27 patients (32,9 %) et la survenue d'un événement indésirable pour 1 patient (1,2 %). Sept patients étaient dépendants de la technique (8,6 %). Un patient est décédé. Trois événements indésirables graves ont été signalés. Vingt-huit patients (59,6%) n'ont pas rechuté après les séances d'IA. Conclusion : L'IA semble être une technique en plein essor en néphrologie ainsi qu’en neurologie pédiatrique. Cette étude met en évidence la nécessité de protocoles et de score nationaux pour homogénéiser les pratiques d’IA, mais aussi l’intérêt d’études de cohorte prospectives et multicentriques.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Lahoche, Annie

AUTEUR

  • Violier Fourmoy, Priscillia
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre