Titre original :

Vécu du médecin généraliste autour de l’annonce diagnostique de la sclérose en plaques : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • médecine générale
  • diagnostic
  • affect

  • Sclérose en plaques
  • Annonce d'une maladie
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Sclérose en plaques
  • Révélation de la vérité
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM260
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’annonce diagnostique d’une mauvaise nouvelle est un temps essentiel de la relation de soins entre le patient et le médecin. La sclérose en plaques constitue la première cause non traumatique de handicap sévère acquis du sujet jeune. Sa prévalence est élevée en France. Le médecin généraliste est souvent le premier recours du patient dès les premiers signes de la maladie. L’objectif de l’étude était de comprendre le vécu du médecin généraliste autour de l’annonce diagnostique de la sclérose en plaques. Méthode : Une étude qualitative par analyse thématique a été réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés, individuels, de médecins généralistes installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Le recrutement des médecins généralistes a été réalisé en variation maximale. Les entretiens ont été réalisés jusqu’à suffisance des données, avec triangulation des données. Résultats : Quinze entretiens ont été réalisés. La sclérose en plaques était vue comme une maladie singulière par les médecins généralistes du fait de la complexité de son diagnostic, le jeune âge des patients et l’incertitude de son évolution. Rarement rencontrée, elle était pourtant souvent évoquée en médecine générale. Le médecin généraliste se disait impliqué dans le processus diagnostique. La suspicion diagnostique était souvent vécue sereinement par les médecins généralistes. Leurs attitudes avec le patient différaient et certains exprimaient leur retenue à évoquer la sclérose en plaques et ses potentielles complications autour de l’annonce diagnostique. Le diagnostic posé, certains médecins éprouvaient une satisfaction intellectuelle d’avoir dépisté cette maladie singulière. Les médecins généralistes n’appréhendaient pas la sclérose en plaques, ils la craignaient tout de même pour leurs patients. Elle était assimilée à une amputation des années de vie en bonne santé. Les questionnements des médecins étaient dominés par l’incertitude de l’évolution. Les médecins évoquaient la pudeur à aborder la sclérose en plaques en tant que telle avec le patient dans le suivi de la maladie. Conclusion : Le médecin généraliste n’appréhende pas la sclérose en plaques. Son vécu est marqué par son aisance dans le processus diagnostique, la facilité d’approche avec son patient est permise par la relation de confiance qu’ils entretiennent. Il existe tout de même une pudeur du médecin à évoquer la sclérose en plaques avec le patient, avant la confirmation diagnostique puis dans le suivi de la maladie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Legrand, Eric

AUTEUR

  • Van Inghelandt, Clémence
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