Titre original :

Étude du parcours de soins du patient appelant pour dyspnée au SAMU 62 sur la période du 15 au 31 mai 2020

Mots-clés en français :
  • Régulation médicale
  • dyspnée
  • parcours de soins
  • SMUR

  • Dyspnée
  • Régulation médicale
  • Triage (médecine)
  • Service mobile d'urgence et de réanimation
  • Service d'aide médicale d'urgence
  • Dyspnée
  • Triage
  • Ambulances
  • Services des urgences médicales
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2020LILUM282
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/09/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La dyspnée est un motif fréquent de recours aux soins d’urgence et un enjeu de santé publique. Peu de travaux en France ont traité la problématique de la prise en charge de la dyspnée en régulation médicale. L’objectif de notre étude est d’étudier le parcours de soins du patient appelant le SAMU pour dyspnée. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, descriptive, monocentrique et prospective, analysant le parcours de soins du patient appelant pour dyspnée, sur la période du 15 au 31 mai 2020, au sein du SAMU 62. Résultats : Nous avons inclus 200 patients dans notre étude. L’âge moyen de la population était de 68,7 ans. Les patients de l’étude étaient souvent polypathologiques (72,5% des patients présentaient au moins deux antécédents). Une équipe SMUR était envoyée pour 40% des appels et les Sapeurs-Pompiers étaient déclenchés dans 33,5% des cas. Les facteurs significativement associés à l’envoi d’un SMUR étaient : SpO2 < 90% (p=0,03), signes de lutte (p<0,01), difficultés à parler (p<0,01), marbrures (p=0,01), cyanose (p<0,01), sueurs (p=0,02) et troubles de conscience (p<0,01). Sur 200 patients, 88,5% d’entre eux étaient transportés vers un service d’urgence ; 3,5% dans une unité de soins intensifs ou de réanimation et 4% étaient décédés. Les principaux diagnostics retrouvés étaient : insuffisance cardiaque (11%), exacerbation de BPCO (10%) et infection à SARS-CoV-2 (5,5%). L’analyse de la concordance entre les diagnostics finaux et initiaux retrouvait un accord bon (coefficient kappa = 0,66). Conclusion : La dyspnée, dans l’exercice de la régulation médicale, constitue donc un véritable défi diagnostique pour le médecin qui doit faire une évaluation rapide de la gravité de la situation et établir un diagnostic et une orientation rapides, afin de proposer le parcours de soins et la prise en charge les plus adaptés dans les meilleurs délais.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Komlanvi, Koffi

AUTEUR

  • Tilmant, Armeline
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