Titre original :

Infections urinaires post-urétéroscopie : influence du mode d’élimination urinaire dans la population neurologique

Mots-clés en français :
  • Infection urinaire fébrile
  • sclérose en plaques
  • Spina Bifida
  • blessé médullaire
  • urétéroscopie
  • dérivation urinaire non continente
  • Bricker
  • vessie native neurologique
  • bactérie multi-résistante urinaire
  • analyse d’urine pyélique

  • Urétéroscopie
  • Appareil urinaire -- Infections
  • Infections chirurgicales
  • Urostomie
  • Urétéroscopie
  • Complications postopératoires
  • Infections urinaires
  • Dérivation urinaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2020LILUM276
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/07/2020

Résumé en langue originale

Objectifs : Évaluer les conséquences du mode d’élimination urinaire sur le taux d’infection urinaire post-urétéroscopie au sein de la population neurologique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Tous les patients neurologiques ayant eu un geste d’urétéroscopie (rigide ou souple) entre janvier 2013 et mai 2019 étaient éligibles. Les patients étaient séparés en deux groupes distincts en fonction du mode d’élimination urinaire : dérivation urinaire non-continente (DUNC) et vessie native (VN). Le critère de jugement principal était la fréquence des infections urinaires fébriles survenant dans les 3 jours suivant le geste d’urétéroscopie. Les critères de jugements secondaires comprenaient la sévérité de l’infection urinaire post-opératoire et la description des profils microbiologiques (ECBU) pré-, per- et post-opératoires pour les deux groupes. Résultats : Pendant la période d’inclusion, 106 procédures étaient réalisées chez 49 patients. Vingt patients avaient une DUNC et 29 patients avaient une VN. L’âge moyen était respectivement de 42,5 ans (±12,6) et de 49,8 ans (±13,2) dans les groupes DUNC et VN. Le taux d’infection urinaire post-opératoire était plus élevé dans le groupe DUNC, sans que la significativité statistique ne soit atteinte (21,7% vs 13,3% ; p = 0,26). Le taux d’infection urinaire post-opératoire associée à un sepsis sévère était comparable entre les deux groupes (6% vs 8,3% ; p = 0,35). Les données microbiologiques pré-, per et post-opératoires étaient disponibles pour 96 procédures. L’ECBU intra-pyélique per-opératoire était plus souvent positif (41,9% vs 22,6%) dans le groupe DUNC. En revanche, parmi les ECBU positifs per-opératoires, le taux de bactéries multi-résistantes (BMR) était significativement plus bas dans le groupe DUNC (27,8%, vs 81,8% ; p = 0,031). Conclusion : Nous n’avons pas mis en évidence de sur-risque d’infection urinaire post-urétéroscopie dans la population neurologique ayant une DUNC. Il semble cependant exister une tendance qui devrait être explorée par des études de plus grande ampleur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Biardeau, Xavier

AUTEUR

  • Sypre, Davidson
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