Titre original :

Impact sur la survie du greffon d’un switch du tacrolimus vers la ciclosporine chez des patients transplantés rénaux présentant une virémie à BK virus > 3 log10 copies/ml avec ou sans néphropathie associée

Mots-clés en français :
  • Transplantation rénale
  • BK virus
  • ciclosporine
  • survie greffon

  • Rein -- Transplantation
  • Virus BK
  • Viroses
  • Ciclosporine
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Transplantation rénale
  • Virus BK
  • Infections à polyomavirus
  • Infections à virus oncogènes
  • Ciclosporine
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2020LILUM214
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’émergence de la néphropathie à BK virus en transplantation rénale coïncide avec l’utilisation combinée de tacrolimus-mycophénolate mofétilcorticoïdes, qui a progressivement remplacé l’immunosuppression basée sur la ciclosporine. A l’heure actuelle, la prise en charge de la néphropathie à BK virus reste discutée, reposant en première intention sur la diminution de l’immunosuppression. L’objectif de ce travail était d’évaluer, chez des patients transplantés rénaux présentant une virémie à BK virus supérieure à 3 log10 copies/ ml, l’impact sur la survie du greffon d’un switch du tacrolimus vers la ciclosporine, en comparaison aux autres stratégies thérapeutiques utilisées dans notre centre. Méthodes : Soixante-dix-sept patients transplantés d’un rein entre novembre 2006 et décembre 2018, avec une virémie BKV > 3 log10 copies/ml, avec ou sans néphropathie à BKV associée, ont été rétrospectivement inclus dans cette étude. Deux groupes ont été constitués selon la stratégie thérapeutique utilisée : 1) patients switchés du tacrolimus vers la ciclosporine (n=35); et 2) groupe contrôle recevant une autre stratégie thérapeutique (excluant la ciclosporine) laissée à la décision du médecin (n=42). Résultats : Après un suivi médian de 4 ans, la survie greffon censurée sur le décès apparaissait significativement améliorée par le switch du tacrolimus vers la ciclosporine (83,1 % [63,7 %-102,4%] vs 52,5 % [22,7 %-82,4%] dans le groupe contrôle, p=0,02) ; de même pour la clairance virale (p=0,02). En analyse multivarié, il ressortait une franche tendance à une meilleure survie greffon chez les patients relayés par ciclosporine (HR = 2,71 [0,98 – 7,47], p=0,05), bien que le risque de rejet aigu soit quelque peu supérieur. Conclusion : Notre étude suggère que la prise en charge de l'infection à BKV par le switch du tacrolimus vers la ciclosporine semble être associée à une meilleure survie greffon. Néanmoins, ce résultat doit être mis en relief par un taux de rejet aigu et une émergence de DSA de novo retrouvés supérieurs dans le groupe ciclosporine. Ce travail mériterait d'être complété par une étude prospective interventionnelle.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Van Triempont, Marine

AUTEUR

  • Ydée, Amandine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre