Titre original :

Étude de la distribution spatio-temporelle des accouchements prématurés en France métropolitaine entre 2012 et 2018 à partir de la réutilisation des bases de données du PMSI et de l'INSEE

Mots-clés en français :
  • Prématurité
  • analyse spatiale
  • analyse spatio-temporelle
  • réutilisation des données
  • interopérabilité

  • Accouchement prématuré
  • Analyse spatiale (statistique)
  • Pollution atmosphérique
  • Influences prénatales
  • Naissance prématurée
  • Analyse spatio-temporelle
  • Pollution de l'air
  • Exposition maternelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Santé Publique
  • Identifiant : 2020LILUM172
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction La prématurité est un problème majeur de santé publique en raison de son incidence et de ses conséquences sur la santé des enfants prématurés. Malgré l’identification de nombreux facteurs de risque maternels, l’étiologie reste indéterminée dans la plupart des cas. L’impact de l’exposition à certains facteurs environnementaux est particulièrement étudié et l’effet de la pollution atmosphérique est discuté. L’objectif de notre étude est d’étudier la distribution spatio-temporelle de la prématurité en France et l’impact de la pollution atmosphérique aux PM10, PM2,5 et NO2 sur cette distribution. Méthode Les données concernant les accouchements hospitaliers en France métropolitaine de 2012 à 2018 ont été extraites de la base nationale du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) et associées aux données sociodémographiques des bases de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE). Les rapports standardisés d’incidence (SIR) sur l’âge maternel ont été calculés par type de prématurité pour toute la période et par année. Des régressions écologiques spatiales et spatio-temporelles ont été réalisées pour évaluer la relation entre le risque de prématurité, la défaveur sociale et l’exposition aux PM10, PM2,5 et NO2. Résultats 5 070 814 séjours concernant l’accouchement d’un enfant unique né vivant ont été extraits. Le taux annuel d’accouchements prématurés était égal à 5,49% [IQR 5,48-5,52]. L’âge moyen des parturientes était égal à 30,06 (+/- 5,26). L’hétérogénéité spatiale globale de l’incidence de chaque type de prématurité était significative (p <0,05). La distribution spatiale et temporelle variait en fonction du type de prématurité. Les expositions aux PM10 (concentration > 13,9 μg/m3), PM2,5 (> 8,82 μg/m3) et NO2 (> 7,79 μg/m3) étaient associées à une augmentation du risque de prématurité globale et moyenne. Ces associations étaient également retrouvées pour la grande et très grande prématurités mais pour des expositions supérieures aux PM2,5 (> 9,91 μg/m3). Les risques relatifs étaient d’autant plus conséquents que la concentration en polluant était importante et le stade de prématurité élevé. Après prise en compte de l’effet temporel, les associations entre le risque de grande et très grande prématurité demeuraient significatives pour les expositions aux PM10, PM2,5 et NO2. Seule l’association entre le risque de prématurité globale et moyenne et l’exposition au NO2 étaient significatives.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Genin, Michaël

AUTEUR

  • Lecoeuvre, Adrien
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