Titre original :

Persistance du méthotrexate après initiation d’un premier biomédicament dans la polyarthrite rhumatoïde : l’étude RETRO-RIC2

Mots-clés en français :
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • méthotrexate
  • persistance
  • initiation
  • premier biomédicament

  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Méthotrexate
  • Biomédicaments
  • Polychimiothérapie
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Méthotrexate
  • Produits biologiques
  • Association de médicaments
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2020LILUM168
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’utilisation du méthotrexate (MTX) en pratique courante à l’initiation d’un premier biomédicament dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) apparait sous optimale. A notre connaissance, il n’existe pas de données sur la persistance du MTX après initiation d’un premier biomédicament dans la PR. L’étude Retro-RIC2, multicentrique et rétrospective, a été conduite afin de préciser les modalités d’utilisation en pratique courante du MTX chez les patients atteints de PR lors de l’introduction d’un premier biomédicament. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la persistance à un an du MTX à posologie inchangée dans la PR après initiation d’un premier biomédicament en vraie vie. Nos objectifs secondaires étaient d’identifier les facteurs pouvant impacter sa persistance. Méthode : Nous avons analysé les patients du réseau RIC Nord de France atteints de PR traités par MTX chez qui un premier biomédicament a été initié entre octobre 2008 et septembre 2016. Le critère primaire était la persistance à posologie inchangée du MTX à un an de l’introduction du premier biomédicament. Résultats : A l’initiation du premier biomédicament, le MTX était administré par voie injectable dans 46% des cas, à une posologie moyenne de 16.5 ±4.5 mg/semaine. Le MTX était prescrit à une posologie supérieure à 15 mg/semaine chez 44% des malades. Un an après l’introduction du premier biomédicament, la prescription de MTX était modifiée devant l’obtention d’une rémission de la PR chez 100 des 316 patients (32%, IC95% [26-37]). Le MTX était plus fréquemment diminué si le biomédicament disposait de l’AMM en monothérapie (64%, IC 95% [57-71] pour le groupe monothérapie contre 74%, IC 95% [67-80] pour le groupe combothérapie, p=0.047). La voie d’administration du MTX à l’inclusion n’impactait pas la persistance du MTX. Conclusion : L’étude Retro-RIC2 a montré qu’en pratique quotidienne le MTX est diminué ou arrêté chez un patient sur trois devant l’obtention d’une rémission de la PR dans l’année suivant l’introduction du premier biomédicament. Cette désescalade du MTX est logiquement plus fréquente lorsque le biomédicament initié dispose d’une AMM en monothérapie dans la PR. A l’initiation du premier biomédicament, l’utilisation du MTX était sous-optimale. Néanmoins un an plus tard, neuf patients sur 10 bénéficiaient d’une posologie de MTX supérieure ou égale à 10 mg/semaine en association au biomédicament.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Baudens, Guy

AUTEUR

  • Tonione, Adrien
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