Titre original :

Validation de l’étude PRECISION et apport de la densité du PSA dans le choix des premières biopsies prostatiques en cas d’IRM négative : étude rétrospective sur 10 ans

Mots-clés en français :
  • Cancer de prostate
  • IRM prostatique négative
  • densité du PSA
  • facteur de risque

  • Prostate -- Cancer
  • Prostate -- Cancer
  • Prostate -- Cancer
  • Tumeurs de la prostate
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Dépistage précoce du cancer
  • Antigène spécifique de la prostate
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2020LILUM137
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/05/2020

Résumé en langue originale

Introduction: L'IRM a une valeur prédictive négative (VPN) de 85 à 95 % pour la détection du cancer de prostate cliniquement significatif (csPCa). Les sociétés savantes suggèrent d'éviter la biopsie en cas d'IRM non suspecte (IRMn) afin de réduire le diagnostic des cancers indolents (nsPCa). Certains facteurs cliniques ainsi que la densité (PSAd) ou la cinétique du PSA pourraient être utilisés afin de décider de l'indication des biopsies en cas d'IRM négative en minimisant le risque de manquer les csPCa. Objectif: L'objectif principal était de décrire l'incidence cumulée du csPCa dans une population IRMn, naïf de biopsie, avec un suivi de 10 ans. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les facteurs cliniques et les marqueurs biologiques prédicteurs de csPCa. Matériel et Méthode: Tous les patients consécutifs ayant un dépistage du cancer prostatique positif (PSA>4ng/ml ou toucher rectal suspect) engendrant la réalisation d'une première série de biopsie dans notre centre, précédés d'une IRMn (PIRADS / Likert 1-2) ont été inclus de 2007 à 2017.Tous les patients ont subi 12 biopsies systématisées trans-rectales. Le csPCa était défini comme ISUP ≥ 2 ou ISUP 1 et ≥3 biopsies positives et/ou longueur maximale envahie >5 mm. Un modèle de regression a été utilisé pour identifier les prédicteurs du diagnostic de csPCa. Le suivi minimum était de 1 an. Résultats: 503 patients ont été analysés. La première série de biopsies retrouvait un csPCa dans 9% des cas (nsPCa 22%). Au cours d'un suivi médian de 4 ans, 31% des 415 patients ont eu au moins une seconde IRM et 25% de nouvelles biopsies qui étaient positives pour un csPCa chez 5% des patients. L'incidence cumulée du csPCa était de 13%. Le PSAd était significativement associé au diagnostic de csPCa (OR=1.06 [1.03 - 1.09]), ainsi que le stade clinique ≥T2a (OR = 3,32 [1,69 - 6,53]) et les antécédents familiaux (OR = 2,38 [1,10 - 6,16]). L'utilisation d'un seuil de PSAd <0,14 ng/ml/ml (OR = 3.14 [1.64 - 6.00]) chez les patients IRMn aurait permis de réduire le risque de faux négatif de 9% à 3%, tout en évitant la biopsie dans 50% des cas. Conclusion: L'incidence cumulée du csPCa après 10 ans de suivi était de 13 %. Des facteurs prédictifs tels que le PSAd, le TR et les antécédents familiaux au premier degré pourraient être utilisés en cas d'IRMn pour diminuer le risque de sous-détection du csPCa.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Olivier, Jonathan

AUTEUR

  • Buisset, Julie
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