Titre original :

Incidence et facteurs prédictifs de troubles de l’alimentation et de la dénutrition dans une population de nourrissons opérés d’une malformation cardiaque congénitale avant l’âge d’un an

Mots-clés en français :
  • Cardiopathie congénitale
  • trouble d’alimentation
  • dénutrition

  • Coeur -- Malformations
  • Dénutrition
  • Nourrissons -- Alimentation
  • Troubles de la croissance
  • Cardiopathies congénitales
  • Malnutrition
  • Troubles nutritionnels du nourrisson
  • Retard de croissance staturo-pondérale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM061
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/03/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Le retard de croissance peut avoir des conséquences sur la santé (augmentation de la morbi-mortalité) et le développement (diminution du développement cognitif, moteur et du langage). Sa prévalence chez les nourrissons porteurs d’une cardiopathie congénitale opérée est peu étudiée. Notre objectif était de définir la prévalence du retard de croissance pondéral dans une population de nourrissons opérés d’une malformation cardiaque congénitale et de rechercher les facteurs prédictifs. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique incluant des nourrissons du Nord-Pas-de-Calais opérés d’une cardiopathie congénitale avant l’âge d’un an entre 2013 et 2017. Résultats : Parmi les 331 nourrissons inclus, 48% avaient bénéficié d’un diagnostic ante-natal, 15% présentaient un syndrome génétique associé. La naissance se faisait par césarienne dans 23.5% des cas. Les nourrissons nés prématurément représentaient 15% de la population. Le poids de naissance moyen était de 3 ±0.6 kg. Seulement 38% étaient encore allaités à la sortie de maternité. Au moment de la chirurgie cardiaque (médiane à 30 jours), 35% présentaient un trouble de l’alimentation (enrichissement alimentaire et/ou sonde naso-gastrique) et 13.8% présentaient un retard de croissance pondéral modéré à sévère (défini par un z-score du poids <-2 DS). A distance de la chirurgie (entre 6 mois et 1 an post-opératoire), 16% des nourrissons présentaient encore un retard de croissance pondérale modéré à sévère. Plusieurs facteurs prédictifs étaient identifiés : diagnostic anténatal, syndrome génétique associé, poids de naissance ≤3kg, cardiopathie complexe (cardiopathie avec au moins 2 lésions significatives, ou ventricule droit à double issue ou cardiopathies univentriculaires), traitement diurétique pré-opératoire, et/ou encore nécessaire à plus d’un mois post-opératoire, délai opératoire supérieur à 30 jours. Conclusion : Le retard de croissance des nourrissons opérés d’une cardiopathie congénitale avant l’âge d’un an persiste 6 à 12 mois après et doit être pris en compte car il peut avoir des conséquences sur la santé et le développement de l’enfant. La mise en évidence des facteurs prédictifs va permettre d’identifier les nourrissons à risque dès la naissance ou au moment de la chirurgie et d’intensifier la prise en charge nutritionnelle pour lutter contre le retard de croissance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Domanski, Olivia

AUTEUR

  • Brief, Floriane
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