Titre original :

Apport des marqueurs immunohistochimiques PD-L1, CD8, et CD39 à l’évaluation pronostique et à la prédiction de la réponse thérapeutique, dans le cancer pulmonaire non à petites cellules, traité par pembrolizumab

Mots-clés en français :
  • Cancer pulmonaire non à petites cellules
  • immunothérapie
  • pembrolizumab
  • immunohistochimie
  • PD-L1
  • CD8
  • CD39
  • encorbellement
  • pronostic
  • réponse thérapeutique

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Poumon
  • Immunocytochimie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du poumon
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Immunothérapie
  • Immunohistochimie
  • Pronostic
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques
  • Identifiant : 2020LILUM236
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/06/2020

Résumé en langue originale

Résumé : L’immunothérapie a révolutionné la prise en charge des cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) de stade avancé. Le taux de réponse au pembrolizumab varie de 18 à 57.3% selon les études. Nous avons étudié le lien entre trois immunomarquages (PD-L1, CD8, CD39) et différents paramètres évolutifs dans le CPNPC traité par pembrolizumab. L’étude était descriptive, rétrospective, monocentrique, réalisée entre 2012 et 2020. Les patients étaient pris en charge pour un CPNPC au centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille. La réponse au pembrolizumab, la durée de cette réponse, la survie sans progression (SSP) et la survie globale étaient évaluées. Parmi 55 patients, 13 étaient répondeurs, 33 avaient un TPS (Tumor Proportion Score) PD-L1 > 50%. Le TPS PD-L1 médian des patients répondeurs était significativement plus élevé que celui des patients non répondeurs, toutes lignes de traitement confondues. La réponse et la survie à long terme étaient meilleures lorsque le pembrolizumab était administré en 1ère ligne de traitement. La SSP était meilleure lorsque la tumeur était riche en LT CD8+ ou lorsque des cellules du stroma tumoral exprimant CD39 (cellules CD39+) encerclaient la tumeur (encorbellement). Le TPS PD-L1 se caractérise par son hétérogénéité. C’est un marqueur prédictif mais imparfait de la réponse au pembrolizumab. Notre étude confirme le lien entre le TPS PD-L1, la place du pembrolizumab dans la séquence thérapeutique et différents paramètres évolutifs Elle confirme la valeur pronostique de la densité tumorale en lymphocytes T exprimant CD8 (LT CD8+). Elle souligne également l’intérêt pronostique de l’encorbellement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Copin, Marie-Christine

AUTEUR

  • Manssens, Zoé
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