Titre original :

Classification des freins à la déprescription pour les personnes âgées polymédiquées selon les médecins généralistes de la Pévèle du Douaisis en 2020

Mots-clés en français :
  • Déprescription
  • barriers
  • general practitioners
  • elderly
  • polypharmacy

  • Polymédication
  • Prescription médicamenteuse
  • Médicaments gériatriques
  • Médecins généralistes
  • Polypharmacie
  • Déprescriptions
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM258
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Les personnes âgées polypathologiques sont particulièrement touchées par la polymédication. Elle est associée à une augmentation de la morbi-mortalité en raison des accidents iatrogènes qu’elle engendre, dont la majorité est considérée comme évitable. Pour réduire cette iatrogénie médicamenteuse, il semble nécessaire d’optimiser les ordonnances et notamment déprescrire davantage. L’objectif de ce travail était d’identifier les principaux freins à la déprescription pour les ordonnances des personnes âgées polymédiquées selon les médecins généralistes. Méthode : Etude quantitative descriptive et transversale menée auprès des médecins généralistes de la CPTS de la Pévèle du Douaisis en 2020. Un questionnaire leur a été envoyé, visant à explorer leur profil et à quantifier selon leur importance les freins à la déprescription répartis en 3 domaines : ceux liés au médecin, au patient et à l’environnement. Résultats : La peur des conséquences négatives pour la santé du patient constituait le frein principal tout domaine confondu. La complexité du patient gériatrique polypathologique et le défaut de communication avec l’hôpital étaient les freins ayant le plus d’importance respectivement pour les domaines liés au patient et à l’environnement. Le domaine de freins principal était celui lié au patient. Conclusion : Pour parvenir à déprescrire, une intervention sur ces trois domaines de freins est nécessaire. L’accompagnement aux changements de pratique et la déprescription en pluriprofessionnalité sont des pistes d’amélioration pour palier à la peur des médecins d’éventuelles conséquences négatives de la déprescription. La prise de décision doit être centrée sur la personne âgée et partagée avec elle. Une amélioration de la communication semble nécessaire avec les spécialistes libéraux et hospitaliers, de même qu’une optimisation des conditions de travail au cabinet pour consacrer plus de temps aux tentatives de déprescription.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Duriez, Sylvain

AUTEUR

  • Bourgeois, Carla
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