Titre original :

Le taux de guérison des infections de resurfaçage de hanche est-il différent de celui des prothèses totales de hanche après irrigation-lavage ?

Mots-clés en français :
  • Prothèse totale de hanche
  • resurfaçage de hanche
  • infection ostéo-articulaire

  • Arthroplastie
  • Prothèses de hanche
  • Infections chirurgicales
  • Lavage (médecine)
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Arthroplastie prothétique de hanche
  • Prothèse de hanche
  • Infections dues aux prothèses
  • Irrigation thérapeutique
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2020LILUM224
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’étude de la gestion de l’infection du site opératoire (ISO) a largement été effectuée pour les arthroplasties standards, mais aucune n’a comparé pour une même population la gestion chirurgicale par lavage simple d’une infection postopératoire entre les resurfaçages de hanche (RSA) et les prothèses totales de hanche (PTH). Matériel et méthode : Cette étude cas témoin, monocentrique analysait 3056 RSA. Treize ont présenté une ISO (groupe RSA) soit un taux d’infection de 0,425% (13/3056). Ces patients étaient appariés sur l’âge avec 15 infections après prothèse totale de hanche. Résultats : Au recul moyen de 5 ans (2 à 7 ans), le taux de guérison sans récidive était supérieur dans le groupe RSA : 13/13 pour les RSA (100%) versus 10/15 (66,7%) pour les PTH (p=0,044). Les patients du groupe PTH avaient eu plus de lavage précoce (£30 jours) que le groupe RSA avec respectivement 73,3% (11/15) versus 53,8% (7/13) mais sans différence significative (p=0,096). Le score fonctionnel d'Oxford-12 au recul était meilleur pour les RSA (12 (12 à 12) versus 22 (14 à 46) pour le groupe PTH (p= 0,004). Il y avait plus de femmes : 1 vs 12 (p=0,001), des scores ASA plus élevés (7 vs 1 ASA 1, 5 vs 8 ASA 2, 1 vs 6 ASA 3) (p=0,017), un IMC supérieur (35.9 ± 9.1 vs 29.3 ± 4.1) (p=0.021) dans le groupe PTH que dans le groupe RSA. La durée opératoire était comparable entre le groupe RSA et le groupe PTH avec 63 (51,0 ; 80,0), 80 (69,0 ; 90,0) (p=0,34). Les infections ayant récidivé correspondaient à des infections ostéoarticulaires complexes (terrain). Conclusion : Le lavage sans changement des implants, quel que soit le délai du lavage est une bonne option thérapeutique pour la prise en charge d’une infection de RSA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Martinot, Pierre

AUTEUR

  • Castanet, Enrick
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