Titre original :

Caractérisation et évaluation du suivi médical de la population ayant un prélèvement positif à neisseria gonorrhoeae réalisé lors de leur passage au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • neisseria gonorrhoeae
  • infection sexuellement transmissible
  • population, caractéristiques
  • suivi médical
  • CHU

  • Gonocoque
  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Suivi de cohortes de malades
  • Neisseria gonorrhoeae
  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM142
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’infection à Neisseria gonorrhoeae est une infection sexuellement transmissible en augmentation depuis plusieurs années, avec progression des souches résistantes. Un vaccin contre Neisseria meningitidis de groupe B aurait montré une protection croisée contre Neisseria gonorrhoeae. Les personnes à risque et à cibler doivent être étudiées dans la population générale. L’objectif principal est de caractériser et d’évaluer le suivi médical des patients qui consultent au CHU de Lille et chez qui un prélèvement est devenu positif à Neisseria gonorrhoeae. Méthode : L’étude était descriptive et rétrospective. 84 patients ayant eu un prélèvement positif à Neisseria gonorrhoeae entre le 1er Janvier 2018 au 31 Décembre 2019 ont été inclus. Une consultation de maladies infectieuses était proposée pour un suivi et contrôle de guérison. Le recueil des données s’était fait via les dossiers médicaux informatisés. Résultats : L’analyse descriptive a montré une population jeune de moins de 30 ans (75%) dont 54.8% avaient entre 20 et 29 ans, de sexe masculin (54.7%) et célibataire (72.2%), avec une couverture sociale insuffisante (61.9%). L’orientation hétérosexuelle (80.9%), la multiplicité des partenaires (86.6%) et le port non systématique du préservatif (84%) ont été décrits. Les services d’urgences adultes (51%) et gynécologiques (38%) ont été les plus consultés par les patients pour une symptomatologie génitale seule (39.3%), ou associée à des symptômes urinaires (41.7%). Il en a découlé les diagnostics d’urétrite (39.8%) et d’infections génitales (30.7%). La PCR était la technique diagnostique la plus utilisée (88%). Chlamydia trachomatis était la plus fréquente co-infection (30.9%). Le taux de suivi en consultation de maladies infectieuses était insuffisant (45.2%). Etaient associés à un meilleur suivi médical, l’âge supérieur à 30 ans (p=0.01), une couverture sociale optimale incluant une mutuelle (p=0.03), et le lieu du diagnostic autre que les urgences adultes (p=0.05). Les infectiologues ont été les acteurs principaux du suivi médical (41.3%). Conclusion : L’étude a montré l’hétérogénéité de la population infectée à Neisseria gonorrhoeae. Le suivi médical nécessiterait une coordination des soins pour optimiser la prise en charge et la prévention des IST. Afin d’avoir une connaissance plus fine de la population consultant au CHU, une trame d’entretien pour les consultations de maladies infectieuses pourrait être mise en place.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Faure‎, Karine

AUTEUR

  • Chansin, Laura
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