Titre original :

Facteurs prédictifs de grossesse en insémination intra-utérine chez des couples présentant une infertilité inexpliquée ou masculine : étude rétrospective de 5185 cycles

Mots-clés en français :
  • IIU
  • facteurs prédictifs
  • grossesse clinique
  • NSMI
  • AMH
  • pourcentage de spermatozoïdes mobiles progressifs
  • nombre de follicules
  • grossesse gémellaire
  • IMC
  • âge
  • tabac

  • Stérilité
  • Insémination artificielle humaine
  • Grossesse
  • Infertilité
  • Insémination artificielle avec conjoint
  • Grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2020LILUM217
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte_ L’insémination intra utérine est une technique d’aide médicale à la procréation simple et peu invasive. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence des facteurs prédictifs de survenue d’une grossesse clinique en IIU intraconjugale sur sperme frais. Méthode_ Nous avons réalisé une étude rétrospective, dans le service d’AMP du CHRU de Lille. Les couples présentant une infertilité inexpliquée ou des altérations spermatiques modérées et ayant bénéficié d’une insémination intra utérine intra conjugale sur sperme frais entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2018 ont été inclus. Les facteurs suivants ont été étudiés : l’âge de la femme, l’âge de l’homme, le taux d’AMH, l’IMC de la femme, le tabagisme, le nombre de follicules au déclenchement, l’indication de l’IIU, le pourcentage de spermatozoïdes mobiles progressifs après optimisation du sperme, le nombre de spermatozoïdes mobiles inséminés (NSMI). Nous avons exclu les NSMI<1 million. Résultats_ 5185 tentatives d’IIU ont été analysées. Le taux de grossesse par cycle est de 16,2%. L’âge de la femme est associé significativement aux taux de grossesse en IIU avec un RR de 0,96 IC95[0,94-0,98]. Nous retrouvons une différence significative pour l’IMC et le taux d’AMH avec des risques relatifs respectivement de 1,02 [1-1,03] et 1,04 [1,02-1,07]. Le passage de 1 à 2 follicules augmente les chances de grossesse avec un RR de 1,7 [1,4-2,08] mais augmente aussi les risques de grossesse gémellaire avec un OR de 2,458 [1,497-4,036]. Concernant les paramètres masculins, nous avons mis en évidence des meilleures chances de grossesse quand le pourcentage de spermatozoïdes mobiles progressifs après optimisation augmente avec un RR de 1.16 [1.08-1,25]. Les altérations spermatiques modérées étaient significativement associées à de meilleures chances de grossesse par rapport aux infertilités inexpliquées avec un RR de 1,23 [1,01-1,49]. En revanche, l’âge paternel, le NSMI et le tabac ne sont pas des facteurs prédictifs de succès en IIU. Conclusion_ L’âge et l’IMC de la femme, l’AMH, les altérations spermatiques modérées et le pourcentage de spermatozoïdes mobiles progressifs après optimisation sont des facteurs prédictifs de grossesse en IIU. Certains facteurs comme l’AMH et l’IMC ont néanmoins peu d’impact en pratique clinique compte tenu du RR très faible. Le développement de 2 follicules améliore les chances de grossesse mais augmente le risque de grossesse gémellaire surtout chez la femme jeune.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Plouvier, Pauline

AUTEUR

  • Briez, Fantine
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