Titre original :

Les taux sériques d’hormone anti müllerienne sont-ils normaux chez les patientes présentant une anovulation hypothalamique fonctionnelle ?

Mots-clés en français :
  • Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle
  • hormone anti müllérienne
  • ovaires polykystiques

  • Aménorrhée
  • Hormone antimüllerienne
  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Aménorrhée
  • Hormone antimullérienne
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2020LILUM216
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle est l’une des principales causes d’insuffisance gonadotrope acquise responsable d’une sécrétion insuffisante des gonadotrophines hypophysaires : la LH et la FSH. Dans la plupart des situations avec LH basse (physiologique, pharmacologique ou pathologique) les taux d’AMH sont bas. Cependant, de façon paradoxale, de nombreuses publications ont rapporté des taux d’AMH normaux voire augmentés chez les patientes en AHF (souvent lié à l’existence d’un statut PCOM chez ces patientes.) L’objectif de cette étude était de refaire le point sur les taux plasmatiques d’AMH chez les patientes présentant une LH basse liée à une AHF en utilisant des critères plus stricts pour dépister un éventuel PCOM chez ces femmes. Méthode : Étude observationnelle rétrospective menée dans le service de Gynécologie endocrinienne du Centre Hospitalier Universitaire de Lille. Les données concernant la population de l’étude ont été collectées entre 2006 et 2015 à partir d’une base de données regroupant des informations clinico-biologiques et échographiques. Au total, 45 patientes en AHF ont été comparées à 37 contrôles appariés sur l’âge et le BMI. Résultats : On ne retrouvait pas de différence significative pour les rangs des taux d’AMH entre les AHF et les contrôles. En utilisant des critères plus stricts pour définir le statut PCOM, on constatait que 46,7% des AHF étaient PCOM+. Après avoir exclu a posteriori ces AHF PCOM+, on retrouvait des taux significativement plus bas d’AMH chez les AHF par rapport aux contrôles. Au sein des AHF, les PCOM+ avaient des rangs de taux d’AMH et de BMI significativement supérieurs au groupe PCOM -, cependant chez les PCOM+ les rangs des taux de LH, FSH, A restaient toujours abaissés par rapport aux contrôles. La corrélation positive AMH-LH était présente chez les contrôles mais non retrouvée chez les AHF. Cependant chez les AHF PCOM+ il existait une forte corrélation positive entre le BMI et la LH. Conclusion : Notre étude confirme que dans une population d’AHF « tout venant », les taux d’AMH ne sont pas diminués, malgré les taux bas de LH et FSH. Cependant, si on exclue les patientes AHF avec un statut PCOM défini de façon plus strict, les taux deviennent significativement plus bas, comme dans les autres situations d’insuffisance gonadotrope. Il est donc important de ne pas diagnostiquer trop rapidement une baisse de réserve ovarienne chez les AHF en se basant uniquement sur une AMH diminuée et a contrario, ne pas poser un diagnostic de SOPK sur des troubles du cycles et un PCOM sans avoir vérifié au préalable le taux de LH.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dewailly, Didier

AUTEUR

  • Makollé, Sarah
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