Titre original :

Prévalence des déficits spécifiques en anticorps antipolysaccharides chez les adultes présentant des infections inexpliquées récurrentes et/ou sévères à bactéries encapsulées

Mots-clés en français :
  • Déficit immunitaire
  • infections à bactéries encapsulées
  • vaccination

  • Syndromes de déficit immunitaire
  • Maladies bactériennes
  • Déficits immunitaires
  • Infections bactériennes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2020LILUM206
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les déficits en anticorps sont les déficits immunitaires les plus fréquents chez l’adulte et se révèlent le plus souvent par des infections récurrentes et / ou sévères à bactéries encapsulées. L’objectif de cette étude est d’évaluer une stratégie de dépistage systématique des déficits immunitaires chez des adultes présentant ce type d’infection. Matériels et méthode : Une étude prospective multicentrique a été conduite dans 15 hôpitaux du nord de la France (NCT02972281). Les critères d’inclusion étaient la survenue d’infections inexpliquées : infections ORL et broncho-pulmonaires bénignes (groupe 1), infections ORL et broncho-pulmonaires compliquées ou nécessitant une hospitalisation (groupe 2), et/ou une infection invasive à bactéries encapsulées (groupe 3). Les critères d’exclusion étaient toutes les comorbidités locales (incluant la consommation de tabac) ou générales favorisant les infections. Une stratégie systématique par étapes était suivie pour diagnostiquer les déficits immunitaires communs variables, les déficits en IgA, les déficits en sous classes d’IgG, le déficit sélectif en anticorps anti-polysaccharides (SPAD) ou les déficits en complément. Résultats: De mars 2015 à mars 2020, 120 patients ont été inclus (37 hommes, l’âge médian était de 41 ans), et l’ensemble des résultats était disponible pour 93 lors de cette analyse. Quarante-trois déficits immunitaires ont été diagnostiqués correspondant à une estimation de prévalence entre 35.8% [27.3;45.1] et 46.2 % [35.8;56.8]. Le SPAD était le diagnostic largement majoritaire (n=35/43, 81,4%), et était fait chez 19, 7 et 9 patients des groupes 1 à 3, respectivement. Tous les patients atteints de SPAD étaient informés concernant leur déficit, vaccinés avec des vaccins conjugués et, en fonction des infections présentées, étaient traités par antibiotiques au long cours (N=5) ou par substitution en immunoglobulines (N=9), avec une efficacité remarquable. Conclusion: Cette étude montre une forte prévalence de SPAD parmi les adultes avec des infections inexpliquées à bactéries encapsulées. Ce diagnostic doit être recherché chez ces patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefèvre, Guillaume

AUTEUR

  • Stabler, Sarah
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