Titre original :

5-azacytidine en prévention de la rechute post-allogreffe de LAM, SMD et LMMC de haut-risque : résultats d’une étude comparative et rétrospective

Mots-clés en français :
  • Allogreffe de cellules souche hématopoïétiques
  • hémopathies myéloïdes
  • rechute
  • stratégie prophylactique
  • maintenance
  • 5-azacytidine

  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Syndrome myélodysplasique
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Azacitidine
  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Syndromes myélodysplasiques
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Récidive
  • Azacitidine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2020LILUM207
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La rechute post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) reste un défi majeur, particulièrement pour les hémopathies malignes myéloïdes présentant des caractéristiques de haut risque. Le 5-azacytidine (AZA) a fait l’objet d’études comme traitement de maintenance en prévention de la rechute post-greffe mais son efficacité reste incertaine du fait de l’absence d’étude prospective contrôlée-randomisée. Notre objectif était principalement d’évaluer, de manière comparative, l’impact de la maintenance par AZA à deux ans sur le risque cumulé de rechute (CRR) post-allogreffe. Méthode : Les receveurs d’allogreffe de CSH éligibles à une maintenance par AZA entre le 1er janvier 2014 et le 1er septembre 2019 dans le service d’hématologie du CHRU de Lille ont été identifiés à partir de la base de données PROMISE. Les patients inclus étaient majeurs, à haut risque de rechute, vivant et en rémission à J60 de la greffe. Le CRR à deux ans a été estimé suivant un modèle à risques compétitifs. Son association aux variables d’intérêts a été réalisée par un modèle de Fine-Grey. Secondairement, la même approche a été adoptée pour la mortalité non liée à la rechute (NRM). La survie globale (OS) et sans progression (EFS) ont été estimées par la méthode de Kaplan-Meier. Un modèle à risque proportionnel de Cox a été utilisé pour évaluer l’association aux variables d’intérêts. Résultats : 255 patients ont été inclus d’âge médian 58 ans, parmi lesquels 72 ont reçu une maintenance par AZA, définie par la réalisation d’au moins un cycle. Celle-ci n’a pas influencé le CRR à deux ans entre les deux groupes (HR=1,27 [95%CI=0,77-2,11], p=0,35), ni la survie globale (HR=0,64 [95%CI=0,38-1,10], p=0,11) ou sans évènement (HR=0,89 [95%CI=0,57-1,40], p=0,62). En revanche, elle était corrélée positivement à la mortalité non liée à la rechute (3,2% vs 15,6%, HR=0,19 [95%CI=0,05-0,77], p=0,02). Conclusion : Une stratégie de maintenance par AZA ne semble pas diminuer le risque de rechute post-greffe en monothérapie, ni apporter de bénéfice de survie globale ou sans évènement, mais pourrait avoir un impact positif sur la mortalité non liée à la rechute, sans que l’incidence de GVH aigue n’ait pu être évaluée du fait de la nature rétrospective de l’étude.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Beauvais, David

AUTEUR

  • Wattebled, Kevin James
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