Titre original :

L’allongement de paupière dans les rétractions palpébrales supérieures par Müllerectomie et anse de fil ajustable dans le cadre d’orbitopathies dysthyroïdiennes liées à une maladie de Basedow

Mots-clés en français :
  • Rétraction palpébrale
  • orbitopathie
  • orbitopathie dysthyroïdienne
  • orbitopathie basedowienne
  • chirurgie d’allongement palpébrale supérieure
  • chirurgie palpébrale
  • maladie de Basedow

  • Basedow, Maladie de
  • Paupières -- Chirurgie
  • Ophtalmopathie basedowienne
  • Paupières
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2020LILUM185
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : il est difficile de choisir la méthode chirurgicale adaptée dans le cadre des corrections des rétractions palpébrales supérieures sur orbitopathie dysthyroïdienne tant la littérature diffère quant aux techniques et critères utilisés. Les résultats peuvent s’avérer imprévisibles, entrainant des reprises chirurgicales, tandis que le rôle de la décompression orbitaire n’est que peu étudié. Méthode : nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive, rétrospective entre mai 2013 et mars 2020, au sein du service d’ophtalmologie du CHRU de Lille et de l’Institut Ophtalmique de Somain. Nous avons réalisé une chirurgie d’allongement palpébral supérieur sous anesthésie locale, par abord antérieur, associant une Müllerectomie à une interposition de matériel par anses de fil ajustables. Nous avons recueilli le MRD1 pré et post-opératoire, les complications, les reprises, et analysé ces données en sous-groupes en fonction des antécédents de décompression orbitaire et de l’importance de la rétraction. Pour les mesures MRD1 et les reprises, nous avons émis des hypothèses défavorables visant à minimiser les bénéfices de la chirurgie. Les analyses statistiques ont consisté en la réalisation de moyenne et d’écarts type. Résultats : nous avons inclus 16 patients représentants 24 chirurgies. La durée moyenne de suivi était de 806,7 jours +/- 552,3 jours. La chirurgie permettait de passer d’un MRD1 pré-opératoire de 6,5 mm +/- 1,0 à un MRD1 post-opératoire de 3,3 mm +/- 0,7, correspondant à une diminution de 49%, contre 21% pour l’hypothèse défavorable. Aucune complication n’a été constatée. Le taux de reprise était de 25% contre 41,7% pour l’hypothèse défavorable. Nous avons mis en évidence un taux de reprise inférieur dans le sous-groupe sans antécédent de décompression orbitaire (20% contre 28,6%). Le sous-groupe rétraction modérée a présenté un taux de reprise plus élevé (41,7%) que le sous-groupe rétraction mineure (8,3%). Conclusion : Notre méthode chirurgicale permet de corriger la rétraction quelle que soit sa sévérité, en s’adressant aux structures responsables, et de réaliser un geste esthétique a minima avec un faible taux de complication. Il convient d’informer le patient de la possibilité de reprise, notamment en cas d’antécédent de décompression orbitaire ou de rétraction modérée à sévère. L’ajustement de nos pratiques avec la verticalisation du patient et l’adaptation de la sédation pourrait permettre d’améliorer nos résultats.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lossouarn, Adrien

AUTEUR

  • Desplan, Antoine
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