Titre original :

Persistance des traitements anti-ostéoporotiques dans la filière fracture du CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • filière fracture
  • persistance

  • Fractures ostéoporotiques
  • Ostéoporose
  • Continuité des soins
  • Fractures ostéoporotiques
  • Ostéoporose
  • Prévention secondaire
  • Continuité des soins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2020LILUM171
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L'ostéoporose est un problème de santé publique. Sa prise en charge reste largement insuffisante. Son amélioration passe notamment par la prévention secondaire des fractures avec la création de filières fractures au sein des structures hospitalières. Objectif : L’objectif principal de ce travail était de décrire la persistance du traitement antiostéoporotique à 12 mois et d’évaluer les facteurs prédictifs de la non-persistance chez les patients de la filière fracture du CHU de Lille au cours de ses trois premières années d’existence. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte ambispective portant sur l’ensemble des patients inclus dans la filière fracture entre le 1er janvier 2016 et le 31 janvier 2019 et ayant un suivi d’au moins 12 mois jusqu’au 31 janvier 2020. Les caractéristiques démographiques des patients étaient analysées ainsi que le taux de persistance à 12 mois et 24 mois. Les courbes de survie ont été établies par la méthode de Kaplan-Meier et les facteurs prédictifs de non-persistance à 12 mois ont été analysés tout comme le taux de récidive fracturaire au cours du suivi. Résultats : Sur 380 patients (79,2% de femmes, âge moyen de 76 ± 11 ans) ayant une ostéoporose fracturaire (fracture sévère dans 87,8% des cas) inclus dans la filière fracture, 367 patients (96,6%) ont accepté de débuter un traitement anti-ostéoporotique (acide zolédronique pour 59,1% d’entre eux). Pourtant, le traitement prescrit n’a été initié que chez 275 patients (74,9%) : 150 ont initié de l’acide zolédronique (54,5%), 63 du tériparatide (22,9%), 39 du dénosumab (14,2%) et 23 un bisphosphonate oral (8,4%). Les taux de persistance étaient respectivement de 84,1% [IC95% : 70,1% - 88,1%] à 12 mois et de 70,3% [IC95% : 63,7% - 75,9%] à 24 mois. Concernant les facteurs prédictifs de la non-persistance à 12 mois, l’absence de traitement anti-ostéoporotique antérieur (p<0,03) et le type de traitement initié (p=0,03) étaient les seuls facteurs retrouvés. Les principaux motifs de non-persistance à 12 mois étaient l’interruption thérapeutique (n=26), et la permutation thérapeutique (n=15). Par ailleurs, le taux de refracture à 12 mois était de 13,5% (n=37/275). Conclusion : Notre étude démontre le bon fonctionnement de notre filière quant à la prise en charge thérapeutique des patients vus en consultation. Les taux d’initiation thérapeutique et de persistance au cours du suivi des patients de la filière restent cependant à améliorer.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Paccou, Julien

AUTEUR

  • Delbar, Anthony
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