Titre original :

Etude des facteurs associés au choix de la voie d’administration à l’initiation de l’abatacept et du tocilizumab chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde

Mots-clés en français :
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • tocilizumab
  • abatacept
  • intraveineux
  • sous-cutané

  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Tocilizumab
  • Biothérapie
  • Médicaments -- Modes d'administration
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Anticorps monoclonaux humanisés
  • Abatacept
  • Administration par voie intraveineuse
  • Injections sous-cutanées
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2020LILUM169
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les études de phase III ont montré que, pour le tocilizumab (TCZ) et l’abatacept (ABA), les formulations intraveineuse (IV) et sous-cutanée (SC) possèdent un profil similaire en termes d’efficacité et de tolérance. Dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), leur place est identique dans la stratégie thérapeutique et le choix final dépend d’une décision médicale partagée entre le rhumatologue et le patient. L’objectif principal de ce travail était d’identifier en vraie vie les facteurs associés au choix de la voie d’administration à l’initiation du TCZ ou de l’ABA dans le traitement de la PR. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les facteurs associés au choix de la voie d’administration molécule par molécule à l’initiation puis ceux associés à un maintien ou à un changement de la voie d’administration à 1 an de suivi. Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et multicentrique (CHU de Lille, CH de Lomme, CH de Valenciennes) incluant les patients atteints de PR pour qui un traitement par TCZ ou ABA a été introduit du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2017. Le critère de jugement principal était la comparaison directe des caractéristiques des patients traités par voie IV et ceux traités par voie SC lors de l’initiation du TCZ ou de l’ABA, les deux molécules regroupées. Résultats : En comparaison aux patients IV, les patients SC étaient plus jeunes (54,5 vs 60,8 ans) (p=0,0044) et plus actifs professionnellement (55,5% vs 29,4%) (p=0,0034). Les patients IV présentaient des PR plus anciennes (14,0 vs 8,8 ans) (p=0,0063), avec plus de manifestations extra-articulaires (17,9% vs 4,1%) (p=0,0199). Les patients IV avaient bénéficié d’un plus grand nombre de bDMARDs antérieurs (p=0,0243) et d’un plus grand nombre de bDMARDs antérieurs par voie IV (p=0,0001). Ils présentaient un score de Charlson plus élevé (4,45 vs 3,11) (p=0,0002) et un DAS28-CRP plus important (4,75 vs 4,39) (p=0,0459). Les patients SC présentaient plus souvent un csDMARD associé (58,1% vs 37,6%) (p=0,0099). Conclusion : Le profil des patients était différent selon la voie d’administration IV ou SC lors de l’initiation du TCZ ou de l’ABA. La voie SC était associée à des patients plus jeunes, plus actifs professionnellement, avec moins de comorbidités, atteints de PR plus récentes, avec moins de manifestations extra-articulaires, et moins actives.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Darloy, Jean

AUTEUR

  • Delclaux, Martin
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