Titre original :

Efficacité et sécurité du déclenchement du travail en cas d’interruption médicale de grossesse ou de mort foetale in-utéro chez les patientes présentant un utérus cicatriciel : une étude de cohorte rétrospective

Mots-clés en français :
  • utérus cicatriciel
  • déclenchement du travail
  • misoprostol
  • interruption médicale de grossesse
  • mort foetale in-utéro

  • Accouchement provoqué
  • Utérus
  • Foetus -- Mort
  • Avortement thérapeutique
  • Accouchement provoqué
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2020LILUM148
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/06/2020

Résumé en langue originale

Objectif : Évaluer l'efficacité et la sécurité du déclenchement du travail au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse en cas d'interruption médicale de grossesse (IMG) ou de mort foetale in-utéro (MFIU) chez les patientes présentant un utérus cicatriciel. Design de l’étude : étude rétrospective monocentrique entre 2007 et 2018 ; Lille, France Population : 136 cas de patientes avec un ou plusieurs antécédents de césariennes ont été comparées à 272 témoins sans antécédents de césarienne. Méthodes : Avant 32 semaines d’aménorrhée (SA), 400 μg de misoprostol était administré par voie orale toutes les 3 heures jusqu'à un maximum de cinq doses (demi-dose pour les utérus cicatriciels). Après 32 SA, de l’ocytocine, du misoprostol (PGE1) ou de la dinoprostone (PGE2) étaient utilisés selon le score de Bishop. Critère de jugement principal : Accouchement voie basse dans les 24 heures suivant le début du déclenchement, sans rupture utérine ni hémorragie post-partum (HPP) sévère définie comme supérieure à 1 L (HPP). Résultats : Le déclenchement avait permis l’accouchement par voie basse dans les 24 heures sans rupture utérine ni HPP pour 83,5% des patientes avec un utérus cicatriciel contre 92,6% chez les témoins (p = 0,005). 5 ruptures utérines (3,7%) sont survenues ; 1,7% en cas d’utérus unicicatriciel et 15,8% en cas d’utérus multicicatriciel. Il y avait plus d’HPP sévères dans le groupe utérus cicatriciel (6,7% contre 2,2%, p = 0,03), mais aucune différence significative n'a été trouvée entre les utérus unicicatriciels et multicicatriciels. Conclusion : Les patientes porteuses d’un utérus multicicatriciel doivent être informées du risque plus élevé de rupture utérine et d’HPP sévère en cas de déclenchement pour MFIU ou IMG. Mots clés : utérus cicatriciel, déclenchement du travail, misoprostol, interruption médicale de grossesse, mort foetal in-utéro.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Garabedian, Charles

AUTEUR

  • Ould Hamoud, Yasmine
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