Titre original :

Impact du surpoids et de l’obésité sur la morphologie ovocytaire : analyse rétrospective d’une cohorte de plus de 4000 ovocytes

Mots-clés en français :
  • Obésité
  • morphologie ovocytaire
  • qualité ovocytaire
  • ICSI

  • Ovocytes
  • Obésité
  • Surpoids
  • Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes
  • Ovocytes
  • Obésité
  • Surpoids
  • Injections intracytoplasmiques de spermatozoïdes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2020LILUM149
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/06/2020

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Le surpoids et l’obésité ont un impact sur la fertilité. Ils ont un impact sur l’axe hypothalamo-hypophysaire mais ils seraient également responsables de modifications au sein du complexe folliculo-ovocytaire. Certaines anomalies morphologiques sont connues comme responsable d’une diminution du taux de fécondation et d’altération du développement embryonnaire donc probablement responsable d’une altération de la qualité ovocytaire. Il reste néanmoins difficile d’évaluer cette possible altération de la qualité ovocytaire. Nous avons réalisé une étude qui vise à évaluer l’impact du surpoids et de l’obésité sur la morphologie ovocytaire. METHODE : Étude rétrospective, monocentrique incluant des couples en parcours d’assistance médicale à la procréation pour infertilité masculine entre janvier 2016 et décembre 2018 au CHU de Lille. Le critère de jugement principal était la morphologie ovocytaire, évaluée par des critères morphologiques (vacuoles intracytoplasmiques, cytoplasme granuleux, premier globule polaire fragmenté, zone pellucide anormale, espace péri-vitellin élargi, matériel péri-vitellin et forme ovocytaire anormale) et par deux scores morphologiques : le score AOQI et le score MOMS. Les critères morphologiques étaient recueillis systématiquement après décoronisation lors de chaque tentative d’ICSI. La comparaison des trois groupes de patientes, sur les paramètres propres aux cycles, a été réalisée par un modèle linéaire mixte pour les variables quantitatives avec un effet aléatoire « patiente » afin de prendre en compte la corrélation entre les différents cycles d’une même patiente. RESULTATS : Nous avons analysé 2659 ovocytes dans le groupe IMC normal, 1148 ovocytes dans le groupe de femmes en surpoids et 522 ovocytes dans le groupe de femmes obèses. Aucune différence concernant la morphologie ovocytaire n’a été constatée entre les 3 groupes, en particulier concernant les scores AOQI et MOMS. Les issues clinico-biologiques des tentatives d’ICSI étaient comparables entre les 3 groupes. CONCLUSION : Dans cette étude, l’obésité et le surpoids ne sont pas associés à des modifications de la morphologie ovocytaire en ICSI en comparaison à des femmes présentant un IMC normal. Ainsi, l’analyse de la morphologie ovocytaire n’est pas un paramètre pertinent pour évaluer l’impact de l’obésité sur la qualité ovocytaire, qui a par ailleurs été démontré expérimentalement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Bailly, Marie-Claire
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