Titre original :

Enquête sur la prise en charge de l’urticaire chronique en soins primaires par les médecins généralistes des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • urticaire chronique
  • soins premiers
  • dermatologie
  • angioedème
  • anti-histaminiques
  • corticothérapie
  • qualité de vie
  • éducation thérapeutique

  • Urticaire
  • Corticothérapie
  • Oedème angioneurotique
  • Urticaire
  • Angioedème
  • Antihistaminiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM143
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/05/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une maladie inflammatoire courante ayant un impact sur la qualité de vie. La prise en charge de l’urticaire chronique en soins premiers n’est pas uniforme. En effet, le diagnostic et le traitement peuvent mettre en difficulté les médecins généralistes. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prise en charge de l’UCS par les médecins généralistes de la région Hauts-de-France par un questionnaire prospectif. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive de décembre 2019 à janvier 2020 par questionnaire standardisé et anonymisé. Un échantillon de 200 médecins généralistes avait été sélectionné au hasard dans l’annuaire de la CPAM. Résultats : Le taux de participation était de 37.5%. Seulement 10.7% des médecins généralistes connaissaient les recommandations EAACI/GA2LEN/EDF/WAO pour la définition, la classification, le diagnostic et la prise en charge de l’urticaire chronique. 74.4% des médecins généralistes avaient déjà rencontré des difficultés (18.7% pour le diagnostic, 45.3% pour la prise en charge thérapeutique). 82.7% des médecins généralistes recherchaient un épisode d’angioedème (Ao) associé, néanmoins pour 77.3%, les Ao remettaient en cause le diagnostic d’UCS. 35.3% prescrivaient des examens complémentaires (84% prescrivaient une NFS, 72% la CRP, 69.3% les IgE spécifiques). 90.7% adressaient les patients atteints d’UCS à un spécialiste (60% à un allergologue et 81.3% à un dermatologue). 4% des médecins généralistes utilisaient un score de qualité de vie. Concernant la prise en charge thérapeutique ; 37.3% des généralistes avaient l’habitude de prescrire des dermocorticoïdes, 41.3% des émollients, 22.1% des antihistaminiques (anti-H1) de première génération, 69.3% des anti-H1 de deuxième génération à posologie minimale et 58.7% des anti-H1 de deuxième génération à posologie augmentée. 42.7% prescrivaient des corticostéroïdes de courte durée. 64% préconisaient l’éviction d’un éventuel facteur déclenchant. 61.3% réévaluaient les patients après l’introduction d’un traitement. Conclusion : Notre étude a révélé les difficultés des médecins généralistes de la région des Hauts-de-France dans la prise en charge de l’UCS. Les solutions pouvant être apportées à ces difficultés sont une formation adaptée, une amélioration du réseau avec les spécialistes, l’apport de la télémédecine.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dezoteux, Frédéric

AUTEUR

  • Adam, Benjamin
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