Titre original :

Représentations des médecins généralistes libéraux des Hauts-de-France sur la pratique de l’échographie au cabinet

Mots-clés en français :
  • Echographie
  • échoscopie
  • médecine générale
  • médecin généraliste

  • Échographie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Échographie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM131
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/05/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les politiques actuelles visent à effectuer des économies dans le domaine de la santé tout en améliorant la prise en charge des patients. La pratique de l’échographie par les médecins généralistes pourrait être un enjeu dans une nouvelle organisation du système de santé. Méthode : Une étude qualitative, par théorisation ancrée a été menée sur des médecins généralistes ne pratiquant pas l’échographie dans le département du Nord et du Pas-De-Calais, par entretiens semi dirigés. 11 médecins ont été interrogés du 4 octobre 2018 au 6 octobre 2019. Résultats : Il existe un manque de connaissance générale sur les spécificités de la pratique de l’échographie au cabinet par les médecins généralistes. La distinction échographie / échoscopie était inconnue et source de confusion. L’échoscopie était la plus adaptée en médecine générale. Elle permettait une aide au diagnostic et une amélioration de la pratique du médecin généraliste à condition d’être bien formé. Elle améliorait la prise en charge du patient et optimisait le parcours de soins. Plusieurs freins étaient mis en évidence : manque de temps pour se former et pratiquer, le coût et le manque d’expérience. Un travail de communication, d’information sur l’échographie au cabinet par des personnes fiables était nécessaire pour promouvoir cette pratique. La télé-échographie pouvait être intéressante pour s’affranchir de l’incertitude diagnostique. Conclusion : L’échographie en médecine générale est plus utile sous forme d’échoscopie. C’est un outil d’aide au diagnostic supplémentaire au même titre que le stéthoscope. Il pourrait améliorer la pratique du médecin généraliste, le rendre plus autonome. L’intégration d’une formation universitaire obligatoire d’initiation à l’échographie générale est souhaitable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leicht, Anne

AUTEUR

  • Bernstein, Marie
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