Titre original :

Evolution de l’état de santé des étudiants en médecine actuellement en troisième cycle des études de santé de la Faculté de Médecine de Lille (Etat) : étude de la qualité de vie et des comportements à risque

Mots-clés en français :
  • Etudiant médecine
  • santé
  • étude de suivi
  • abandon des soins par les patients
  • comportements à risque pour la santé

  • Étudiants en médecine
  • Internat (médecine)
  • Qualité de la vie
  • Prise de risque
  • Étudiant médecine
  • Internat et résidence
  • État de santé
  • Qualité de vie
  • Comportements à risque pour la santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM118
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Dans la continuité de l’étude de 2016, en 2019, les étudiants en médecine Lillois étaient interrogés pour évaluer l’évolution de leur comportement à risque suite à leur apprentissage durant le troisième cycle des études de santé. Méthode : Les étudiants étaient interrogés entre Avril 2019 et Juillet 2019. Le questionnaire, anonyme, autoadministré, était adapté à la population et était diffusé via les réseaux sociaux Facebook® et Messenger®. Résultats : En 2019, 127 questionnaires étaient analysés. Les populations de 2016 et de 2019 n’étaient pas comparables statistiquement. Les étudiants étaient en bonne santé physique, psychique et sociale pour 71% d’entre eux. Ils considéreraient les études de médecine comme source de stress, s’estimaient plus proche du système de santé et être plus nombreux à avoir intégré les études de santé dans leur façon de se soigner qu’en 2016. Le comportement d’auto prescription progressait comme d’automédication. Le taux de diminution tabagique était stable, la consommation d’alcool ne se modifiait pas. Ils diminuaient ou ne modifiaient pas leur consommation de produits illicites et de médicaments. En cas de « mauvaise santé psychique », ils majoraient leur consommation tabagique ( p = 5x10-5), diminuaient moins leur consommation d’alcool ( p = 3x10-3) et majoraient leur consommation de produits illicites ( p = 2x10-4 ). Une inversion de l’évolution pondérale était constatée en faveur d’une prise de poids. Le sommeil restait insuffisant . Les comportements sexuels étaient modifiés en faveur de la protection et / ou du dépistage. Le manque d’information et l’accès aux soins progressaient. Ils étaient 76,4 % à être favorable à une visite médicale per cursus. La connaissance de l’accès libre au SIUMPPS diminuait. Conclusion : Les étudiants en médecine Lillois se considéraient en bonne santé. Il persistait des éléments d’inquiétudes (stress, sommeil, automédication, auto prescription) au détriment du suivi médical. Ces éléments soulignent la nécessité de l’introduction précoce d’un suivi demandé par les étudiants pendant leur cursus pour valoriser l’apprentissage des maladies qu’ils inclus progressivement dans leur façon de se prendre en soins.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Nachtegale, Thomas
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