Titre original :

Communiquer pour mieux soigner : étude de la collaboration entre médecin traitant et infirmier libéral dans la prise en charge des plaies chroniques en soins primaires

Mots-clés en français :
  • Plaies chroniques complexes
  • collaboration interprofessionnelle
  • soins primaires
  • coordination
  • télémédecine
  • technologies de l’information et de la communication
  • intégration des soins
  • formation interprofessionnelle

  • Lésions et blessures
  • Médecins traitants
  • Infirmiers libéraux
  • Relations infirmière-médecin
  • Coopération médicale
  • Plaies et blessures
  • Médecins généralistes
  • Infirmières et infirmiers
  • Relations médecin-infirmier
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM119
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Les plaies chroniques constituent un enjeu majeur de santé publique en France. Comprendre les stratégies de prise en charge en soins primaires par le couple MT/IDEL est un prérequis à l’instauration de nouvelles pratiques interprofessionnelles et collaboratives. Le développement de soins coordonnés vise à lutter contre le cloisonnement professionnel. Ces nouveaux modes de collaboration sont amenés à se développer afin de délivrer aux patients des soins de qualité dans un contexte où la complexité des prises en charge induit une interdépendance entre professionnels. Objectif : Analyser l’organisation et les relations entre MT et IDEL dans la prise en charge des patients porteurs de plaies chroniques en soins primaires. Méthode : Étude qualitative avec analyse selon une approche par théorisation ancrée. Entretiens individuels semi-dirigés de médecins généralistes libéraux et infirmiers libéraux exerçant en région Hauts-De-France. Codage et triangulation des données de 12 entretiens ayant permis la suffisance des données avec le logiciel Nvivo12®. Résultats : Les MT et les IDEL sont globalement satisfaits de leur collaboration. Les infirmières reprochent aux médecins un manque d’implication dans le suivi et la réévaluation des plaies. Le niveau de collaboration perçu varie en fonction du lieu et du mode d’exercice. La répartition des rôles au sein des binômes souffre d’une variabilité induite par les habitudes pratiques de chaque intervenant et nécessite une clarification. Une faible formation théorique et l’absence de formation interprofessionnelle limitent la collaboration. La prise en charge pâtit d’un faible niveau de formalisation entre les intervenants pouvant induire une limitation de la diffusion de nouveaux outils numériques de communication. L’absence de valorisation financière du travail coordonné ne semble pas inciter au travail collaboratif. Conclusion : Cette étude met en évidence la nécessité d’une formalisation dans la prise en charge des plaies chroniques qui requiert des leaders au sein d’équipes coordonnées en soins primaires. Ces équipes doivent se développer à l’initiative des acteurs locaux. L’intégration des soins doit pouvoir bénéficier d’un appui logistique, d’outils de communication dédiés et sécurisés, et d’un financement adapté. Ces aspects nécessitent une véritable politique nationale et régionale de soutien à la pratique collaborative, ainsi qu’une implication forte des acteurs concernés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Thomas, Jean-Marc

AUTEUR

  • Leprêtre, Bastien
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