Titre original :

Le statut EPC+ : quelle influence peut-il avoir sur l’amélioration de l’indépendance fonctionnelle des patients en soins de suites et réadaptation ?

Mots-clés en français :
  • EPC+ / EPC-
  • BHRe
  • MIF
  • SSR
  • autonomie

  • Infections à entérobactéries
  • Résistance aux antibiotiques
  • Capacité fonctionnelle
  • Services de soins de suite et de réadaptation
  • Infections à Enterobacteriaceae
  • Enterobacteriaceae résistantes aux carbapénèmes
  • Autonomie personnelle
  • Soins de suite
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM073
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/04/2020

Résumé en langue originale

Introduction La prise en charge de patients EPC+ s’accompagne de mesures d’hygiène pouvant restreindre leur accès à certains plateaux techniques avec un risque de retard ou de perte de chance pour l’amélioration de leur autonomie. La MIF (mesure de l’indépendance fonctionnelle) est couramment utilisée pour évaluer l’efficacité de la rééducation d’un patient en SSR. L’objectif principal de ce travail était d’investiguer l’influence du portage d’une EPC sur l’évolution de l’autonomie en SSR. Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective ayant inclus tous les patients porteurs d’une EPC+ « connus » admis dans l’une trois unités de MPR de notre établissement entre le 01/01/2017 et le 31/12/2018. Les patients EPC- ont été tirés au sort à partir des séjours des patients de ces unités, durant cette période. Le critère de jugement était l’évolution du score de la MIF entre l’admission et la sortie (DMIF). Les facteurs étudiés comprenaient également l’âge, le sexe, l’unité d’origine, score de Charlson, nombre d’actes de kinésithérapie, présence de pansement, de cathéters, de sondage urinaire, de voies veineuses centrales (VVC) ou périphériques (VVP), et la durée d’hospitalisation. L’association de ces facteurs avec DMIF a été étudiée par le test de t-Student ou Wilcoxon et inclusion de variables dans des modèles de régression. Résultats : Sur la période de l’étude, 25 patients EPC+ connus et 72 EPC- ont été inclus. Les patients EPC+ avaient une MIF physique à l’entrée plus basse de 12 points (p = 0.04), plus de VVP (p = 0.021) et une DS médiane 2,1 fois plus longue que les patients EPC-. En analyse bivariée, le statut EPC+ du patient n’était pas associé à la DMIF contrairement au nombre d’actes kiné, les pansements, les VVC ou la durée d’hospitalisation (p < 0.05). En analyse multivariée, seule la présence de « pansement » était associée à la DMIF (p< 0.001). Conclusion : Cette étude n’a pas objectivé d’association entre le statut EPC+ d’un patient et l’évolution de son autonomie. Cependant, les patients EPC+ étaient plus dépendants à l’entrée et nécessitaient une durée de séjour plus longue pour recouvrer une autonomie comparable aux patients EPC-. A notre connaissance, c’est la première étude ayant évalué l’influence du statut EPC d’un patient sur l’amélioration de son autonomie. Ces résultats vont dans le sens de la nouvelle réforme des SSR qui replace le rééducateur au centre du parcours du patient « patient au bon endroit au bon moment ». Ils devraient être consolidés par une étude plus importante.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Tiffreau, Vincent - Henoun Loukili, Noureddine

AUTEUR

  • Celanie, Gaël
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre