Titre original :

Niveau socio-économique et prise en charge de la dysfonction érectile : étude descriptive quantitative portant sur 416 patients

Mots-clés en français :
  • Précarité
  • dysfonction érectile
  • étude quantitative

  • Insuffisance érectile
  • Insuffisance érectile
  • Pauvreté
  • Dysfonctionnement érectile
  • Prise en charge de la maladie
  • Statut économique
  • Classe sociale
  • Pauvreté
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM072
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La dysfonction érectile (DE) est un trouble de sexualité fréquent susceptible d'altérer la qualité de vie des hommes. Or, on sait que les traitements ne sont pas remboursés par l'assurance maladie et leur coût n’est pas négligeable pour les patients en situation de précarité. L'objectif de cette étude est donc de rechercher s'il existe un lien entre le niveau socio-économique des patients et l'achat des traitements pour traiter la DE. Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive basée sur la réponse à 512 auto-questionnaires anonymes distribués auprès d'hommes de plus de 40 ans consultant leur médecin généraliste, leur sexologue ou leur urologue dans la région des Hauts de France. Résultats : Nous avons pu étudier 416 réponses. L’âge moyen de l'échantillon était de 55,7 ans. Le score EPICES a permis de détecter 214 patients précaires et 202 patients non précaires. La prévalence de la DE était de 78,61%. Chez les sujets atteints de DE, 60,71% des patients précaires prennent un traitement contre 56,82% des patients non précaires (p=0,57). 43,14% des patients précaires limitent leur budget alimentaire contre 5,33% des patients non précaires (p=5,9.10^-8). Chez les patients non atteints, 74,29% des sujets non précaires seraient prêts à acheter un traitement contre 50% des sujets précaires (p=0,01) et 30% des sujets non précaires seraient prêts à limiter leur budget contre 21,74% des précaires (p=0,4). Conclusion : Les patients précaires, quand ils sont atteints de DE ne sont à priori pas réticents à l'achat d'un traitement et sont même prêts à limiter leur budget alimentaire pour pouvoir se procurer les médicaments. Par contre, quand ils ne rencontrent pas de problèmes, il est difficile pour eux d'envisager de “payer" pour se procurer un médicament. Ce qui montre bien que la DE impacte fortement la qualité de vie des hommes qui en sont atteints, et que même si leur situation financière ne le permet pas, ils sont prêts à payer pour retrouver un état de bien-être physique et psychologique, au dépend de leur alimentation.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie

AUTEUR

  • Decherf-Leroy, Justine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre