Titre original :

Utilisation du sérum antilymphocytaire dans l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l’enfant : impact du débit de perfusion sur la tolérance

Mots-clés en français :
  • Sérum antilymphocytaire
  • débit de perfusion
  • tolérance
  • allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
  • pédiatrie

  • Sérum antilymphocytaire
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sérum antilymphocyte
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM045
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/03/2020

Résumé en langue originale

Depuis de nombreuses années, le sérum antilymphocytaire (SAL) est utilisé dans l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques pour prévenir la maladie du greffon contre l’hôte. L’administration de la première dose de SAL est toutefois associée à des réactions potentiellement graves et peut, de fait, compliquer le bon déroulement du conditionnement de greffe. Pour étudier l’impact de la vitesse de perfusion du SAL sur la survenue de ces réactions, nous avons mené une étude rétrospective sur l’ensemble des enfants allogreffés au CHU de Lille de 2003 à 2018 ayant reçu du SAL dans leur conditionnement. Le SAL ayant été administré avec une durée théorique de 12 heures jusque 2012 (groupe 12H, n=33), puis avec une durée théorique de 4 heures (groupe 4H, n=43), nous avons pu comparer le profil de tolérance du SAL de ces 2 groupes. Les patients du groupe 12H présentaient plus de réactions de grade ≥ 3 lors de la première dose (70% versus 44%, p=0,027), avaient une fièvre plus élevée (médiane de 39,6 versus 39,2°C, p=0,002) et nécessitaient davantage de traitements symptomatiques. Des doses de SAL ont également été annulées chez 3 patients du groupe 12H du fait d’une mauvaise tolérance. La dose de SAL était toutefois plus élevée dans ce groupe 12H (médiane de 2,7 versus 2,3 mg/kg, p=0,042). Nos résultats montrent ainsi qu’une durée de perfusion de 4 heures peut être envisagée, cette option étant particulièrement intéressante pour éviter des retards dans l’administration du conditionnement et faciliter la surveillance médicale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bruno, Bénédicte

AUTEUR

  • Sevrin, François
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