Titre original :

Utilité de l’ondansétron dans la gastro-entérite aiguë aux urgences pédiatriques du CHU de Lille : étude cas-témoins

Mots-clés en français :
  • Gastro-entérite aiguë
  • vomissements
  • pédiatrie
  • urgences

  • Gastroentérite
  • Gastroentérite
  • Vomissements
  • Urgences en pédiatrie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Gastroentérite
  • Gastroentérite
  • Vomissement
  • Médecine d'urgence pédiatrique
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM034
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/03/2020

Résumé en langue originale

Objectif : Les recommandations internationales de 2014 sur la gastro-entérite (GEA) du nourrisson et de l’enfant ont positionné l’ondansétron dans la prise en charge des vomissements sans signes de sévérité. L’ondansétron est utilisé depuis 2015 aux urgences pédiatriques (UP) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Lille dans ce contexte. L’objectif principal de cette étude a été de déterminer l’efficacité de l’ondansétron sur la réduction du taux de réhydratation intraveineuse (IV) ou par sonde nasogastrique (SNG) en contexte de GEA avec vomissements. Méthodes : Dans une étude rétrospective, monocentrique de type cas-témoins, ratio 1/3, nous avons inclus les patients âgés de 6 mois à 5 ans révolus, ayant consulté aux UP du CHU de Lille entre 1er décembre 2017 et 31 mars 2018 pour une GEA et ayant reçu de l’ondansétron (cas) ou non (témoins). Le critère de jugement principal a été la réhydratation (IV ou par SNG) lors de la 1ère consultation aux urgences. Résultats : 230 patients ont été inclus, 179 dans le groupe témoin et 51 dans le groupe ondansétron (âge médian : 16 mois (EIQ : 11-28 mois) ; sex ratio M/F : 1,1 ; poids médian : 10,2 kg (EIQ : 8,7-12,4 kg)). Le taux de réhydratation (IV ou par SNG) au 1er passage aux urgences a été de 26% dans le groupe témoin et 17% dans le groupe ondansétron (p=0,21). Après ajustement sur des variables pré-définies, l’ondansétron (OR : 2,7 ; IC95% 1,0-7,2 ; p=0,05) et la déshydratation (OR : 12,6 ; IC95% 5,6-28,7 ; p<10-3) étaient significativement associées à une réhydratation (IV ou par SNG) lors du 1er passage aux urgences. Conclusion : L’ondansétron ne permet pas de diminuer le taux de perfusion aux urgences par rapport au groupe témoin chez les enfants admis pour GEA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Loubière, Lucie
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