Titre original :

Le pronostic vésico sphinctérien est-il prédictible chez les patients porteurs de myéloméningocèle ?

Mots-clés en français :
  • Spina bifida
  • myéloméningocèle
  • continence urinaire
  • niveau anatomique
  • pronostic fonctionnel

  • Myéloméningocèle
  • Myéloméningocèle
  • Myéloméningocèle
  • Incontinence urinaire
  • Incontinence fécale
  • Pronostic fonctionnel
  • Myéloméningocèle
  • Myéloméningocèle
  • Myéloméningocèle
  • Incontinence urinaire
  • Incontinence anale
  • pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM032
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/03/2020

Résumé en langue originale

Contexte: Le spina bifida (SB) est une malformation congénitale médullaire ayant un pronostic moteur, cognitif et vésico-sphinctérien difficilement prédictible lors du dépistage anténatal. L’objectif principal de l’étude était de comparer la continence urinaire de patients pédiatriques atteints de myéloméningocèle, en fonction du niveau anatomique de la lésion. L’objectif secondaire était de décrire les autres complications. Matériel et Méthodes. L’étude était rétrospective et monocentrique et portait sur une population de patients nés entre 1989 et 2012 atteints de myéloméningocèle et suivis au CHRU de Lille. Des données sur la continence urinaire, la continence fécale, le pronostic rénal, la motricité, l’autonomie dans la gestion des soins vésico sphinctériens, classées sous la forme de score de gravité à l’aide du score MAFUR modifié, et sur les opérations vésicales et médullaires et les sondages urinaires intermittents, étaient recueillies dans les dossiers médicaux à l’âge de 6-7 ans, 11-12 ans, et 18-20 ans. La population était divisée en deux groupes, selon le niveau anatomique, ≤L5 et >L5. Résultats. La population de l’étude après inclusion comportait 72 patients. Quarante-trois patients (59,7%) et 29 patients (40,3%) avaient une lésion respectivement de niveau anatomique ≤L5 et >L5. Une incontinence urinaire sévère était retrouvée chez 76,1% des patients à l’âge de 6-7 ans, 69,9% à 11-12 ans, et 43,4% à 18-20 ans. Il n’y avait pas de différence significative pour l’incontinence en fonction du niveau anatomique. À l’âge de 18-20 ans, 51% des patients avaient un risque rénal absent ou minime, 66% avaient une incontinence fécale, 40.4 % avaient une marche autonome et 74,5% avaient acquis une autonomie complète dans la gestion vésico-fécale. La motricité était statistiquement meilleure dans le groupe de niveau ≤L5. Conclusion : L’incontinence urinaire concernait plus de 81% de nos patients porteurs de myéloméningocèle entre les âges de 6 à 20 ans, et le niveau anatomique ne permettait pas de prédire le pronostic vésico-sphinctérien.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lahoche, Annie

AUTEUR

  • Levin Charvet, Marion
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