Titre original :

L’utilisation d’un βHCG urinaire aux urgences gynécologiques peut-elle diminuer le temps de prise en charge ? : une étude hospitalière avant-après

Mots-clés en français :
  • Urgences
  • gynécologie-obstétrique
  • parcours de soin
  • temps d’attente
  • βHCG urinaire
  • durée temps de passage

  • Analyse d'urine
  • Gonadotrophines chorioniques
  • Délais d'attente (médecine)
  • Urgences en gynécologie
  • Patients -- Satisfaction
  • Examen des urines
  • Gonadotrophine chorionique
  • Service hospitalier de gynécologie et d'obstétrique
  • Satisfaction des patients
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM028
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/03/2020

Résumé en langue originale

Objectif - Aux urgences gynécologiques, une partie du temps d’attente est lié au fait de ne pas savoir si la patiente est enceinte ou non. Savoir si la réalisation systématique d’une recherche de βHCG urinaire à l’entrée aux urgences permettrait de diminuer le temps de prise en charge. Méthodes - Etude de type avant-après menée chez les femmes de moins de 50 ans consultant aux urgences gynécologiques. Pendant la semaine « avant », un dosage plasmatique de βHCG était réalisé en fonction du contexte. Pendant la semaine « après » une recherche de βHCG urinaire était systématique à l’entrée. Le critère de jugement principal était le temps total passé aux urgences. Les critères de jugement secondaires étaient la durée de chacun des temps du parcours (consultation, échographie, prélèvement sanguin), ainsi que la satisfaction des patientes Résultats - Parmi les 480 patientes reçues aux urgences sur deux semaines, 70 étaient éligibles « avant » et 74 « après » (29.0 vs 31.0 %, p=0.65). La médiane de durée totale de passage aux urgences s’est significativement allongée entre les deux périodes (123 vs 137 min, p=0.03), du fait d’une augmentation de chacune des durées d’attente : en consultation (17 vs 24 min, p=0.003), en échographie (55 vs 70 min, p=0.04) et pour le prélèvement sanguin (4 vs 22.5 min, p=0.01). La satisfaction globale des patientes n’était pas différente selon la période d’étude (forte ou très forte dans 80.6 vs 77.1 % des cas, p=0.70). En revanche, la satisfaction concernant la durée de passage était significativement abaissée pendant la seconde période (3.2 vs 2.8, p=0.04) Conclusion - La réalisation d’une recherche systématique de βHCG urinaire aux urgences ne s’est pas accompagnée d’une réduction des durées de prise en charge dans notre étude. L’étude apporte plusieurs pistes d’amélioration de la prise en charge des femmes aux urgences.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Subtil, Damien

AUTEUR

  • Laurier-Lamothe, Clémence
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre