Titre original :

Évaluation des connaissances et des pratiques des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant le dépistage de Chlamydia trachomatis

Mots-clés en français :
  • Chlamydia trachomatis
  • médécin généraliste
  • dépistage
  • connaissance

  • Chlamydia trachomatis
  • Infections à Chlamydia
  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Chlamydia trachomatis
  • Infections à Chlamydia
  • Maladies sexuellement transmissibles bactériennes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM022
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/02/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Chlamydia trachomatis est responsable de l’infection sexuellement transmissible bactérienne la plus répandue dans les pays industrialisés, touchant les deux sexes avec possiblement des conséquences lourdes chez les femmes. Devant une prévalence en nette augmentation, l’HAS revisite en septembre 2018 les recommandations de 2003 en élargissant la population cible et en plaçant le médecin généraliste au centre de ce dépistage. Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, quantitative, descriptive, non interventionnelle par auto-questionnaires. Les objectifs étaient d’évaluer l’application et les connaissances des médecins généralistes des hauts de France concernant ces recommandations. Résultats : D’avril à septembre 2019, 84 réponses ont été recueillies. 52,4% des praticiens déclaraient avoir connaissance des recommandations mais seulement 26,2% des praticiens les appliquaient. Les praticiens qui avaient été confrontés à des complications connaissaient les recommandations (p=0,004). Ces derniers déclaraient les appliquer plus régulièrement (p=0,001), principalement dans les situations de changement de partenaire (p=0,001). Les freins évoqués à la pratique du dépistage sont par ordre croissant sont : l’absence de frein (27/84), l’oubli (10/84), la non connaissance des recommandations (16/84), les modalités de dépistage (10/84), le refus des patients (2/84), le prix (1/84), la non observance des patients (6/84), la difficulté d’abord (10/84). Conclusion : Une connaissance et surtout une application encore trop faible du dépistage à Chlamydia trachomatis dans les Hauts-de-France ont été mis en évidence. Il semblerait qu’une systématisation et l’information de ce dépistage soient essentiel afin de diminuer cette prévalence toujours en augmentation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delvallez, Michel

AUTEUR

  • Tryhoen, Fanny
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