• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2020LILUM006
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 24/01/2020

Résumé en langue originale

Contexte – L’évaluation du bien être foetal pendant le travail repose sur le rythme cardiaque foetal (RCF) et nécessite une connaissance de la physiologie. Notre objectif était d’évaluer l’intérêt d’une formation sur la physiologie foetale en termes de connaissances théoriques, d’interprétation du rythme cardiaque foetal et de recours à un examen de seconde ligne. Méthode - Une étude prospective monocentrique (CHU Lille, France) était menée auprès des internes de gynécologie obstétrique, quel que soit leur semestre d’ancienneté de novembre 2017 à novembre 2018. La formation se déroulait en 3 temps : une séance d’interprétation du RCF et de demande de pH in utero sur cas cliniques avant formation, une séance d’enseignement à la physiologie foetale, puis une séance d’interprétation (mêmes dossiers) après formation. Résultats – Environ 3% estimaient leur formation suffisante sur la physiologie foetale, 11.8% sur l’analyse du RCF et 14.7% sur les examens de seconde ligne. L’enseignement a permis une amélioration significative de leur connaissance théorique (Note médiane [IQR] : 1.5 [1.0 to 2.0] vs 4.0 [3.0 to 4.5] aux QCMs, p <0.001) et une diminution du nombre de pH in utero demandé (36.3% vs 29.5%, p=0.002). L’indice alpha de Krippendorff évaluant la reproductibilité de leur réponse concernant le RCF était significativement amélioré traduisant une meilleure homogénéisation des pratiques (alpha [IC à 95%] : 0.60[0.55 to 0.65] vs 0.72[0.67 to 0.76]). Conclusion - L’amélioration des connaissances en physiologie foetale permet une meilleure interprétation du RCF avec de meilleures indications de pH in utero et une homogénéisation des pratiques. L’objectif est d’évaluer maintenant son impact en pratique courante.

Résumé traduit

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