• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2019LILUC104
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 03/12/2019

Résumé en langue originale

Chez l’enfant, les dents, déciduales et permanentes, présentent physiologiquement un certain degré de mobilité au sein de leur support parodontal. En effet, la mobilité dentaire est croissante pour les dents déciduales, jusqu’à leur exfoliation, en lien avec le calendrier d’éruption des dents de remplacement, dents permanentes qui présenteront une mobilité de faible ampleur. En dehors de ce contexte physiologique, une mobilité dentaire augmentée, qu’elle qu’en soit la cause, interpelle et préoccupe à la fois le jeune patient et son entourage, puisqu’elle constitue le prélude à la perte dentaire, et le praticien d’un point de vue de sa prise en charge. La gestion clinique peut se révéler un problème complexe particulièrement si les causes n’ont pas été établies. Une mobilité dentaire pathologique, chez l’enfant, peut avoir des étiologies multiples. Si les mobilités localisées, consécutives à un traumatisme ou une pathologie péri-apicale, par exemple, sont aisément identifiables, elles peuvent aussi s’inscrire dans un contexte de parodontopathie et constituer le signe d’alerte d’une pathologie générale sous-jacente. En ayant à l’esprit les connaissances se rapportant aux particularités du parodonte de l’enfant et aux mécanismes physiologiques de la mobilité, cette thèse a pour vocation de donner, à l’odontologiste, les moyens d’appréhender la mobilité dentaire avec une vision globale, lui permettant de faire le lien avec une maladie générale potentielle et le plaçant ainsi au cœur du parcours diagnostique, diagnostic dont il sera parfois même à l’initiative.

Résumé traduit

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